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vendredi, 25 juin 2010

Terrassé

Au Valmy, ce midi, bruschetta à la tapenade et Carlsberg à la pression. Il y a quinze mois, déjà, sous un soleil d'avant-printemps très beau (après une manifestation réussie), c'était la même terrasse, même si je n'étais pas celui qui avait commandé une bruschetta à la tapenade.

Aussi, la sainte Eléonore ravive des souvenirs annexes (mais centraux).

Comment survivre aux souvenirs, seul, au soleil, à la terrasse du Valmy ?

De terre et d'eau, la mêmoire - de fibres et par ficelles, toujours à raccorder comme le boyau d'un fragile instrument baroque, et solide aussi comme un tank avec ça... De terre et d'eau, elle file entre nos doigts avec ses grains. Elle irrigue mes douleurs, avec ses graines. Comment survivre, seul, au soleil, aux souvenirs, s'ils vous terrassent ?

 

Commentaires

"Qu'a vist Paris e noun Cassis a ren vist"

Ô notre petit Paris
Tes pigeons cendrés surprennent
Sur ton pavage un vernis
Enduit marbres et fontaines

Pastis couleur de ce glacis
Marée niet Saint-Ex marégraphe
Dans le fond de cale est Cassis
Où Cap au nez je bois carafes

À Cassis sommes assis
Terrassiers et par centaines
Seul debout Frédéric dit
"Mistral je n'ai pas de haine"

ah je ne me gêne pas

Écrit par : teredo | lundi, 28 juin 2010

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