vendredi, 25 juin 2010
Vache au nez subtil
Si je pouvais seulement tenir cette rubrique à jour chaque jour, si je pouvais me trouver nez à nez avec mes années, si le monde n'allait pas à vau-l'eau, si je ne cessais, dans l'obscurité du bureau, de confondre le signe ( avec le signe -, tout irait mieux, pensait-il après avoir justement (injustement, gauchement, maladroitement) écrit orait à la place d'irait. Les prières des saints ne coulent pas aux fontaines. J'aimerais que Margot, pour ça aussi, me réponde, que je ne sois pas contraint chaque jour à faire le pied de grue en l'attendant, tant et si bien que deux vieux et même une très jolie jeune femme ont fini par me demander "c'est combien ?" ! (J'explose.) Il pensait exploser, et disait j'explose, écrivait j'explose, n'explosait pas, continuait d'écrire... et le petit insecte quasi microscopique de trottiner toujours entre les lettres de l'écran et l'éclairage pas public. Tout joué au pif, j'ai vraiment eu le nez creux. Tout fait en cachette, j'ai somnolé, et pas pour rien. J'explose, écrit-il derechef.
07:07 Publié dans Un fouillis de vieilles vieilleries | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
C'est combien?
- 60 %, ai-je cru lire sous ta chemise.
Écrit par : Alice | vendredi, 25 juin 2010
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