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mercredi, 28 juillet 2010

Boulevards de ceinture, 104

Nous nous consolions, elle et moi, en nous assurant mutuellement qu’il existait encore des fanatiques de Pierre Hamp ou de Jean-José Frappa et qu’un jour, tôt ou tard, les frères Fischer sortiraient du purgatoire.

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mercredi, 21 juillet 2010

Boulevards de ceinture, 94-95

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C’étaient des collectionneurs à la tête froide, rusés, cyniques, impitoyables (on imagine mal le machiavélisme et la férocité que dissimulent ces êtres tatillons. Que de crimes commis pour un « surchargé brun-jaune » de Sierra Leone ou un « percé » en ligne du Japon).

jeudi, 15 juillet 2010

Grand débordement d'activité, I

Vendredi 9. Incapable de conduire le trajet entier – en fait, C. a conduit tout du long, sauf autour de Bordeaux (j’aurais pu m’endormir près de Moustey).

[Ferré et Thiéfaine sont les deux chanteurs que je connais qui parlent du Chambertin.]

Arrivée à Hagetmau, divers rangements, ménage etc.

 

Samedi 10. La Ceinture de jade d’Anatoli Kim. Jackie McLean. Déjeuner sous les arbres.

6 h du soir, course d’Audignon (Deyris) aux arènes de St Sever, aux 9/10 vides (avec Richard). Marty vainqueur, belle prestation du local Plassin, frères Vergonzeanne décidément en déclin. Courtiade use du coudrier sur le cuir des dames. Lalanne pas veinard sur la sans corde. Du beau linge dans le callejon, dont la Zahia des coursayres (Mme Vincent Muiras, il semble). Pointeur débutant archinul, maintes broncas vers la pitrangle.

Soir, petite finale.

 

Dimanche 11, anniversaire d’A. 10 à table, parents, grands-parents, Mamie J. et V.

Matin, ballons et tronçonneuse. Midi, sangria infecte mais le reste impeccable. Cadeaux en nombre pour A., « yes ! » à chaque coup ! Discussions post-prandiales et vaisselle.

5 h, course de St-Cricq (Dargelos), très moyenne (euphémisme), arènes mi-pleines. Bien placés, presque pas au soleil. Même pointeur gamin nul que la veille, en progrès sauf au moment de la comptabilisation finale individuelle (Lapoudge, 19 écarts globalement convenables, totalement oublié, même derrière Dumecq). Lendresse vainqueur. Frères Deyris suprêmes, surtout J.-F. muselant la sans corde après tumade sur Dumecq. Un tourniquet parfait de Lapoudge, capturé sur vidéo.

Soir, finale lamentable à la télé avec bocadillos et victoire de l’Espagne aux forceps.

 

Lundi 12. Mrs Dalloway, en bribes, juste le premier tiers (du moins à 6 h 30 du soir, heure à laquelle j’écris ces bribes elles-mêmes). Boogaerts. Pas de course, mais Défis & Champions en DVD à la télé en guise de quatre-heures, avant bonne promenade au Louts. [Crapaud mort gonflé de vermine en plein soleil au milieu du boulodrome. O. n’a pas compris, A. dégoûté.]

Matin, achat de déshumidificateurs car la moisissure a gagné trop de terrain.

« Quelques enduits et je termine. »

 

Mardi 13. Sur la vieille bécane, toujours (combiné du clavier Fujitsu de 2002 et de l’écran Philips de 2000). Continue Mrs Dalloway. Passage de voitures en trombe sur la route de Monségur. Ratatouille. Saturnin, pour O. (au-delà du ridicule). Acheté le guide vert du Languedoc-Roussillon chez Caldéra. Signe le plus évident, pour moi, de « la grande déculturation », la disparition de guides détaillés, et en particulier des Guides bleus. Regret de ne pas en avoir acheté une pleine fournée quand la collection existait encore, ou de n’en trouver qu’usés, jaunis ou cornés chez les bouquinistes ou les antiquaires.

Furieux de voir le grand cercle où « ils » avaient fait brûler des feuilles et des branches ne pas se remettre de son état calciné – toujours grand pourfendeur in petto (et à haute voix) de l’écobuage. Pas de course aujourd’hui, j’écris ces lignes à onze heures moins dix.

Mrs Dalloway, de Peter Walsh avant midi au dîner de Peter Walsh (‘Bartlett pears’).

Hélicoptères en permanence (avant le 14 juillet ?). Que de remue-ménage aujourd’hui.

Premières idées pour le cours de M1. Different from (/ to, than) → les constructions prépositionnelles après les adjectifs. Autres constructions en from. Utilisations de from dans les textes théoriques (philosophie, littérature, histoire). [Oui, tout juillet dans un seul document.]

7e compagnie, le soir, pour A. – plié de rire à plusieurs endroits. Moins nanard que dans mon lointain souvenir. On a dû pouvoir dire ou écrire, à l’époque, que ça réinventait complètement le comique troupier. Au lit, commencé Underworld, pas longtemps. [La barre d’espace, peu réactive, me fait des blagues, composant des agglutinés.]

 

Mercredi 14. [Neuf heures et demie.] Poursuivi quelques pages d’Underworld, je ne comprends rien aux règles du baseball donc une partir du tour de force stylistique m’échappe. Cela sent un peu le tour de force, dès le départ. À suivre… Vais lire les 25 pages restantes de Mrs Dalloway.

Désintoxication de café presque totale (juste une  petite tasse milieu de matinée). Pas de thé, du tout.

Max Roach & Clifford Brown.

Au lever on a cru au beau, et puis : vent, soleil par intermittences – ça peut donner tout et son contraire.

Après-midi et soirée : Concours de la Corne d’Or à Nogaro. Foule. Belles vaches, sorties festival des sauteurs distrayantes (dont un tout à fait inédit et épatant triple saut périlleux avant et sur la vache par Louis Ansolabéhère), et triomphe de Thomas Marty, tenant du titre et auteur d’un intérieur absolument époustouflant. Le garçon devient meilleur chaque année. Côté trophées, triplé et carton plein de l’Armagnacaise : Barrouillet cordier d’argent ému aux larmes, Ibañeza indétrônable et Baronne vache de l’avenir.

D’où vient la passion et surenchère de Virginia Woolf pour les points-virgule ?

Plus d’hélicos (c’était donc ça).

 

Jeudi 15. Record de la coiffeuse la plus abrutie & la plus inculte pulvérisé. (Jocelyne, dite « Joss », à Hagetmau.) Avouez que la concurrence est rude…

Continué d’ébrancher des gaules – activité essentielle de ce début d’été – au point de devoir manier le sécateur de la main gauche (triple ampoule à l’index de la main droite (mon père avait raison : « mets des gants de jardinage, Guillaume ! »)).

Pas d’Underworld.

Bassine de 6 kilos de prunes quasi achevée (en 4 jours). Pas besoin de faire des confitures, une famille de quatre estivants suffit amplement à la Cause.

Underworld, 100-122.

 

mercredi, 14 juillet 2010

Boulevards de ceinture, 69-70

Je sais bien que le curriculum vitae de ces ombres ne présente pas un grand intérêt, mais si je ne le dressais pas aujourd’hui, personne d’autre ne s’y emploierait.

Course des ombres, vitesse pour rien, nous ne savons ni qui nous sommes -- ni pourquoi nous rêvons. (Brenne : froid léger, puis douceur moite au zoo. 30 avril 2006.)

 

mercredi, 07 juillet 2010

Mine en route

Chronotope. Mûrier. Lundi, en passant le long du petit square de la rue Briçonnet, il m’est soudain apparu que ce lieu, et le moment où les mûres tombant en lourdes grappes s’écrasent âcrement au sol, est l’un des plus beaux de Tours. Mûrier. Epiphanie.

Comme à chaque mois de juillet, les pavois de Michel Gressier, aux triangles colorés flottant dans le vent, ont refait leur apparition, sur le pont Wilson.

Un Modiano dans la poche droite, un Herbart dans la gauche, j’ai pris le bus. Vol d’instants, dont je retiendrai ça : verre brisé sur le parking du Quick, goélands ligériens sur les bancs de sable, dalle effritée sur un trottoir de la rue Mirabeau (je ne l’avais pas vue, l’ai sentie sous mon pied droit, me demandant ce qui se passait). Kleptomanies überurbaines encore et toujours.

Entendu avant-hier : « je me suis acheté un pyjama, mon chéri va être hyper content – c’est une chemise de nuit Betty Boop ».

Nastasia sert, le soir, à la guinguette des bords de Loire. « C’est tellement sympa que ce n’est pas du travail. » (Même plus du travail ?) Dans deux mois, elle sera à Dublin, pour une année à Trinity.

(Sept magnolias place des Joulins. En ai-je assez parlé ?)

 

lundi, 05 juillet 2010

Hôte d'un poids

" Cela faisait longtemps qu'Eibenschütz avait cessé d'écouter.  Toutefois, celui lui faisait du bien que quelqu'un parlât à ses côtés. Il éprouvait ce qu'on ressent parfois en entendant la pluie tomber, sans qu'on puisse non plus comprendre son langage. "

Joseph Roth. Les Fausses mesures. Traduction de Brice Germain. Sillage, 2009, p. 124.

[Das falsche Gewicht, 1937]

Violette Morris

Nous avons regardé hier soir un documentaire (ou docu-fiction, plutôt) sur les Français qui ont choisi Hitler. Rien de bien pharamineux, avec un commentaire en registre familier ("les collabos", "les miliciens se planquent", "ils n'en ont rien à foutre"), des scènes reconstituées au flou (ridicules), et une musique inappropriée. Il était toutefois instructif, et notamment au sujet d'une certaine Violette Morris, personnage tout à fait atypique et étonnant, dont je n'avais jamais entendu parler (le lien en vert ci-dessus renvoie à sa biographie succincte dans la WP francophone).

Quoique son biographe le plus récent (et, semble-t-il, le plus sérieux) intitule sans broncher l'ouvrage qu'il lui a consacré La hyène de la Gestapo, et quoique le docu-fiction lui-même ait présenté sans la moindre ambiguïté le rôle d'espionne du Reich, puis de collaboratrice, de cette athlète multi-facettes qui avait subi, en 1929, une mastectomie pour mieux pratiquer le sport automobile, je n'ai trouvé -- sur le Web -- aucune preuve archivale des faits reprochés à la susnommée. Je compte essayer de me procurer un des ouvrages qui ont été consacrés à cette Violette (aucun d'entre eux ne se trouve à la B.U.), mais si l'article de la WP francophone a raison de pointer du doigt leurs insuffisances en matière de sources documentaires, je ne serai guère plus avancé.

Bien entendu, je ne doute nullement qu'elle ait été une féroce collaboratrice, puisque convergent tant d'affirmations ; mais enfin, je suis intrigué de voir que les articles de la WP francophone et de la WP anglophone insistent sur l'absence de sources ou de références étayant les accusations. Aussi lancé-je ici un appel : est-ce qu'un spécialiste de ces questions pourrait me signaler un ouvrage fiable, dans lequel se trouveraient des témoignages, des éléments d'archive, toute référence à des documents prouvant le statut d'espionne et de "collabo" de Violette Morris.

 

dimanche, 04 juillet 2010

Jour des sceaux...

Le voisin nous a apporté trois frisées, s'excusant presque ("avec la chaleur, elles sont montées toutes en même temps"). Grand ménage à la cuisine et dans les chambres. Curieusement, le sous-sol, frais d'ordinaire, a emmagasiné de la moiteur. Jour des sceaux bientôt. Une simple phrase a déclenché x interrogations sur le zeugme et l'hypallage. Et ce jour, justement, mes parents célèbrent leur quarantième anniversaire de mariage.

 

jeudi, 01 juillet 2010

Site Web universitaire

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12:20 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)