mardi, 01 novembre 2011
Exister est un plagiat : 26 et 47
26
Je lis Anachronisme de Tarkos, qui m’impressionne, auquel je ne comprends rien. Ce mois de mai-là, bien chaud, j’ai pris l’habitude de m’installer sur le toit en zinc de notre maisonnette. Je grimpe là-haut au moyen de l’échelle, en passant par la courette. Là-haut, bien installé en plein soleil (soleil dont nous ressentons cruellement le manque, habituellement, en Picardie), je lis comme un lézard. Comme un forcené je lis, et pas seulement Tarkos.
À Pâques nous avons fait une escapade en Irlande, quatre jours autour de Dublin.
Tout le monde casse les pieds de tout le monde avec l’an 2000.
Même moi, pieds cassés plus que cassés par tout ce cinéma idiot, je me surprends à retrouver, dans ma mémoire, une chanson assez inepte de Jean-Pierre Mader, en effet l’an 2000 n’est plus ce qu’il était (et, écrivant ces lignes onze ans après l’an 2000, je ne vous dis pas).
D’autres questions me taraudent sur cette vingt-sixième année de mon existence. Entre autres. Très entre autres. Est-ce vraiment Huck Finn que Frédéric lisait impassiblement à l’arrière du louage où nous avons failli trouver la mort, entre Nabeul et Sousse ?
47
Cette ville, qui fut un enchantement si profond, n’est aujourd’hui (blême mémoire) quasiment plus qu’un nom.
Argols : avec Gracq bâtir des châteaux d’encre, qui n’existent pas.
Golias (l’air est pointu comme un ciseau) : des catholiques qui ne reconnaissent pas la papauté, voici qui m’intrigua.
Sol râg : musique musique musique.
Tout de même, où est passée mon Allemagne ?
11:21 Publié dans Exister est un plagiat | Lien permanent | Commentaires (0)
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