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lundi, 19 mars 2012

Chronique de la dérive douce

Jeudi soir, dehors sur la terrasse, j’ai lu – tout en surveillant mon cadet, qui jouait au rugby – la première moitié de Chronique de la dérive douce, le dernier Dany Laferrière, et en tentant d’en traduire en anglais au fur et à mesure, in petto, les strophes. C’est un texte pour lequel, au jugé, une traduction de premier jet prendrait, tout au plus, une vingtaine d’heures. (Je ne cesse de blâmer, sans pouvoir l’empêcher, l’invasion de mes phrases par une foule de circonstants.) Ce dernier roman du Haïtien, je l’ai poursuivi au salon samedi – je crois – puis terminé dans le fauteuil, sur le palier à l’étage, dimanche matin, tout en surveillant encore le cadet, et de sorte qu’au fur et à mesure que je lisais ce livre, je m’élevais dans l’espace. Comme j’ai lu en parallèle, et en alternance, l’églogue hivernale de Renaud Camus, j’ai noté la strophe suivante, à la page 175 :

Je lis tout en buvant

du thé chaud,

soir d’hiver,

le poème où Nelligan écrit

avec une ardeur romantique :

« Ma vitre est un jardin

de givre. »

 

→ Montréal. L'hiver. Le givre. la citation.

↓ (Lundi. Rayons. Tout le couloir sent le vinaigre blanc.)

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