mercredi, 26 septembre 2012
# 2755
Retombant sur d'anciennes discussions à la suite d'anciennes notes sur un blog qui était, dès le principe, antique et désuet, je me rappelle tel ou telle de mes anciennement fidèles lectrices/commentateurs, tous disparus, sinon de la blogosphère, du moins de la mienne, sortes de spectres, tout comme je suis devenu, par l'effacement progressif de toute activité internautique de cet ordre (sauf l'écriture, là d'emblée, et elle-même effacement), un fantôme, peut-être même un fantôme pour moi-même, ombre qui, multipliant les griffonnages, se réfugie dans le nombre.
09:44 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Autoportraiture, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ne dis pas ça ! Je passe te lire de temps à autre, même si je ne laisse pas de commentaire. Il faut dire que tu mets la barre très haut et j'ai parfois du mal à comprendre tes propos. Ce n'est pas faute de bonne volonté !
Écrit par : tinou | samedi, 29 septembre 2012
Ce n'était pas un reproche. Ou plutôt, alors, adressé à moi-même. Et curieux comme, alors que je continue aussi de suivre, d'un peu loin mais toujours chaleureusement, tes voyages et tes carnets, je ne commente plus non plus...
C'est déjà bien, je suppose, qu'on soit encore là, sans avoir changé 100 fois de peau... ;-))
Je t'embrasse.
Écrit par : Guillaume | dimanche, 30 septembre 2012
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