jeudi, 27 septembre 2012
Mémoire de Multani
Seize pions verts, et désormais un dix-septième qui s'affiche dans ce jeu de go, tout d'une pièce.
Santiago Amigorena (je n'ai pas avancé d'une page dans La Première défaite depuis mardi) se décrit, comme auparavant, en "crapaud graphomane", et je m'amuse à constater comme, nouvelle mouche-Amiel, je suis devenu le constituant ombrageux de ma propre polygraphie ignorée. La mémoire et l'oubli : une constellation Amigorena-Kundera-Breytenbach, qui invite d'autres calligraphies, aussi. Peu importe. Aimant les crapauds, surtout les alytes (crapauds accoucheurs), aimant leur chant mélancolique dans le brasier allégé des nuit d'été, m'interdisant les adjectifs, je trace pierre après pierre le chemin qui m'efface, en ombre songeuse encore.
Ce n'est pas rien, d'autant que le nombre d'hier est un nombre de Mat(t)hieu . Et je n'ai, très entre mille autres choses, pêle-mêle, jamais eu/pris le temps d'approfondir cette notion de nombre de Mat(t)hieu.
Qu'on me relâche.
Le circonflexe qui se greffe à la mémoire est aussi celui de l'entremêlement.
15:09 Publié dans Autoportraiture, Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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