samedi, 18 octobre 2014
Humumental
24 septembre
The Heart of Humument, finalement, n'est pas la 1ère édition, mais, pour 25 euros, une curiosité valable : tiré-à-part à 367 exemplaires d'une partie des pages de l'édition 1, en Allemagne en 1985 — donc une pierre à ma collection humumentale, tout de même.
Sinon, No Longer At Ease, que je devais racheter parce que ça fait partie (avec les Tutuola) des bouquins que je prête et que je ne vois jamais revenir, est arrivé dans une collection dégueulasse de 2013, un truc ronéo, éditions "Important Books" je crois (!) — bref, un exemplaire à donner ou à enterrer dans un rond-point — et je peux me recommander la Heinemann.
10:42 Publié dans Affres extatiques, BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
The Bridge, Petit Faucheux, 13 octobre 2014.
Belle soirée au Petit Faucheux, autour du projet collectif “The Bridge”, qui rassemble des musiciens de Chicago et des jazzmen français autour de séances longues, et — selon la formule d'Alexandre Pierrepont — en se gardant de tout hommage, car la tendance à multiplier les hommages asphyxierait la créativité.
[Dans le hall du Petit Faucheux, avant le concert, voyant que je lisais le tome III du Pléiade de Breton, A.P. m'a abordé et conseillé l'achat d'une revue à laquelle il a collaboré, L'Or aux 13 îles. Comme je suis curieux de nature, j'ai feuilleté ce numéro 3, de 2014, et l'ai effectivement acheté. Des différents articles, je recommande les oiseaux imaginaires du jeune Alexandre Cattin, “Rimbaud modernité par contumace” de Mauro Placi et enfin la collection de bouteilles des époux Beynet, qui louche du côté de l'art brut et me remémore mon fouillis laissé en plan. Il y a aussi un CD de l'ensemble Bonadventure Pencroff, très cuivré, très bien à première écoute, avec Pierrepont en récitant.]
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En première partie, le duo constitué par le saxophoniste Dave Rempis et le batteur Tim Daisy a joué un seul morceau, très free jazz, mais avec des passages très mélodiques, dans lesquels le batteur trouvait des modulations très séduisantes sur le métal. La fin était très chantante, moins stridente que l'ouverture.
La deuxième partie est celle que j'ai préféré, de très loin. Il s'agissait d'un quatuor inédit, dans une formule inhabituelle, puisqu'il était composé de la pianiste Eve Risser, de la flûtiste Sylvaine Hélary, du violoncelliste Fred Lonberg-Holm, et enfin du batteur Mike Reed. À l'exception de certains moments où l'on avait l'impression que la flûtiste ne jouait pas (surtout avec la flûte basse — problème de sonorisation ?), l'ensemble était très beau, très prenant. La vraie découverte, pour moi, était le violoncelliste, dont l'instrument, en mode électrique, était relié à un système complexe de pédales qui lui permettaient d'en jouer soit comme d'une guitare électrique, soit d'en décupler les effets dissonants métalliques, le tout dans une recherche d'harmonie jamais gratuite, en écho aux autres instrumentistes.
09:17 Publié dans Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)