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dimanche, 26 avril 2015

En serpentant, à Saint-Laurent-de-Lin

Je connais mal le nord-ouest du département, ces communes limitrophes de la Sarthe et du Maine-et-Loire. En 2004 et 2005, nous sommes allés plusieurs fois dans ce coin-là, et puis, une chose & une autre, nous avons moins écumé la région proche. (Ces carnets, d'ailleurs, s'en sont beaucoup ressentis, de cela et de mon moins d'envie d'écrire topographiquement.)

Hier matin, avec mon père et Alpha, nous avons participé, dans la commune de Saint-Laurent-de-Lin, à une matinée d'observation herpétologique. Chemin faisant, nous nous sommes arrêtés quelques minutes au bord de l'étang du Val joyeux, à Château-la-Vallière, pour y admirer trois grèves huppés et un Petit Gravelot (qui allait et venait sur la grève, avec cette nervosité si particulière aux limicoles). Il faudra revenir, faire le tour de ce plan d'eau, par beau temps.

À Saint-Laurent-de-Lin, nous n'avons même pas vu le village (le bourg), car la propriété où se déroulait le stage se trouvait avant le village lui-même. C'était une belle matinée, faire connaissance près d'une mare assez basse où sautaient et croassaient de nombreuses grenouilles rieuses, avant d'aller de plaque en plaque, apprendre à reconnaître, chez les orvets, le mâle de la femelle — faire le point sur ce qui différencie les vipères aspic même des couleuvres d'Esculape (nous avons pu observer une quinzaine de celles-ci).

Pour la première fois, aussi, j'ai vu une Coronelle lisse, dont la belle couleur rouille s'orne de chevrons et de carons.

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