mardi, 01 septembre 2015
“coing vert tombé”
coing vert tombé sur le goudron
avec juste une seule feuille
haché bigarré de marron
qu'un fil de gravillons endeuille
le ramasser de ce giron
milieu de rue où je le cueille
sans attendre qu'un escadron
de moucherons plus l'escureuille
fruit parfait rond tu ne dois pas
te rembrunir sous le compas
de mes doigts qui te ressaisissent
même échappé du cognassier
et jamais la couleur d'acier
ne t'imposera ses sévices
11:30 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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