lundi, 14 septembre 2015
“dans la lune où j'ai”
1er août, 8 heures
dans la lune où j'ai mes quartiers
où je roupille et je folâtre
teint d'endive plus que d'albâtre
maintien plus rigide qu'altier
savez-vous mon chant je le châtre
fruits d'or autour de Baratier
jappements de petit ratier
sa rage une écume blanchâtre
j'y passe des nuits et mes lunes
ça n'est pas vraiment pour des prunes
gueule Popov ou Médrano
ça a tout du foutu chantier
moins Jonas K. que Jack Lantier
cette lune sans Cyrano
12:44 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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