samedi, 09 janvier 2016
[ sur le trottoir mouillé ]
passe sur le trottoir mouillé
la bombasse du samedi
& dans mon crâne ce taudis
pousse en douceur un clou rouillé
la statuette mumuye
pour narguer ce salmigondis
offre ses angles arrondis
de quels mots suis-je barbouillé
le mouvement souple et gracieux
de ses oreilles&cheveux
libère en écho à la lampe
la senteur âpre du regard
comme le pavé que détrempe
en vain mon matage ringard
.
07:03 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.