vendredi, 26 février 2016
L'autre monde
Itinéraire chinois, 2001. — Comme le buffle, le macaque, “gros mâle très couillu” qui fit intrusion dans la chambre d'hôtel de Christian Garcin au Rajasthan, est le signe de l'autre monde auquel l'écrivain consacra plus tard un de ses meilleurs . Cette contemplation stupéfaite d'une sauvagerie irruptive et spectaculaire se traduit par la répétition du mot monde, son dédoublement, et le recours à la parataxe : « Il rongeait, seul au monde, le dos tourné, je l'observais sans bouger, la nuit allait bientôt s'installer, le monde suivait son cours. » (p. 89)
13:12 Publié dans Larcins | Lien permanent | Commentaires (0)
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