dimanche, 03 juillet 2016
CN4—790-1
Un chevreuil broute, à découvert, en plein milieu.
Je cherche, en regardant, à savoir ce qu'il broute —
Mon regard et mon odorat sont en déroute.
Malgré l'insomnie, j'aurais dû rester au pieu.
Comme une berline stoppée par son essieu,
Ou comme la City frôlant la banqueroute,
Comme l'alopécien lorgnant sur la moumoute,
Insomniaque on ne peut s'en remettre à Dieu.
Pourtant, il a fallu que, sagace, mon œil
Aperçoive, broutant attentif, un chevreuil,
Non dans la forêt mais sur la page fugace
Où, selon le léger crémeux du papier bible,
L'incroyant s'en remet au hasard insensible
En niant toujours Dieu, dont son esprit s'agace.
18:08 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Pourquoi s'agacer de quelque chose qu'on nie?
La foi ne cesse de m'ahurir: est-ce moi qui suis complètement folle (ne réponds pas ;-) ou pourquoi les autres ne perçoivent-ils pas ce que je perçois?
Bizarre bizarre.
Écrit par : Alice | mercredi, 31 août 2016
Pourquoi s'agacer de quelque chose qu'on nie?
La foi ne cesse de m'ahurir: est-ce moi qui suis complètement folle (ne réponds pas ;-) ou pourquoi les autres ne perçoivent-ils pas ce que je perçois?
Bizarre bizarre.
Écrit par : Alice | jeudi, 01 septembre 2016
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