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dimanche, 28 août 2016

À la file fantôme

28 août

 

Ce matin, par Sami Tchak, j'ai appris la mort d'Alain Ricard. Je ne l'avais pas revu depuis dix ans peut-être. Immense lecteur, linguiste, connaisseur passionné et passionnant des Afriques, voix envoûtante et humble. Sur mon chemin d'africaniste, si j'ose dire, il a été l'un des plus stimulants, des plus amicaux, des plus impressionnants. Il avait l'âge de mon père (fort jeune, donc (et jamais autant que son sourire extraordinaire)).

 

Aujourd'hui encore, réveillé très tôt (par les allées et venues de la chatte (vivement que les enfants puissent regagner leurs pénates à l'étage (cette nuit a priori, car la température a nettement baissé) et qu'on puisse lui redonner le sous-sol avec la chatière)), et levé donc à cinq heures direction le petit salon.

Dans la journée, je ne pourrais pas trop dire dans quel ordre ni quand, j'ai achevé la lecture du second Bon, repris The Many, lu une bonne moitié de Mobile, saoulant en fait, sans la frénésie gracieuse des plus délirants de la série des Génie du lieu. Butor se faisait la main, on va dire.

Personne devant moi à la boulangerie ce matin — une première, je crois. D'ordinaire, ce sont des files façon 1943.

Retrouvé en début d'après-midi un cahier dans lequel j'avais écrit quelques sonnets notamment l'été dernier. Vais essayer de m'astreindre à trimbaler ça, ou des liasses, avec moi au jardin ou dans la maison. Et je dois vérifier si ces sonnets ont été repris ici ou .

Écrit deux sonnets, un directement sur Facebook, l'autre dans le cahier, devant un vague match qu'O*** a regardé plus assidument que moi. (Quinze publications aujourd'hui sur Facebook, et pourtant j'ai fait pas mal d'autres choses..)

 

Beaucoup de vent aujourd'hui, et ce soir singulièrement. J'ai remis à aérer, ce qui les derniers jours n'était possible qu'à partir de dix heures du soir. Pour l'instant, c'est toujours à cette heure-ci, juste avant souper, que j'écris très vite les billets de cette nouvelle rubrique (journal).

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