vendredi, 16 septembre 2016
foirade baleinière
16.09.2015, il y a un an pile
ton vers tu l'as foiré échoué et tu rates
même la prose fade et terne de ta vie
à ne discerner dans cette philosophie
les aurochs les galops les ocres disparates
aux peaux anéanties aux visages pirates
burinés par le sel dont la langue asservie
ne peut plus distinguer si elle est assouvie
de ces tord-boyaux ou de ces sombres picrates
toi qui sentais le suif la semence et le crin
d'océan tu te noies dans un alexandrin
ou même dans quatorze — après tout quelle aubaine
de moduler sur ta senza (son doux métal
plus précieux qu'un coffre d'or en bois de santal)
les soupirs du dugong les pleurs de la baleine
12:22 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (8)