mardi, 24 janvier 2017
Pincé par le froid...
Pincé par le froid de l’hernie
Sous sa casquette dégarnie,
L’homme à l’œillade racornie
Qui paradait dans Gavarnie
Prend le temps de s’en griller une.
Serait-ce aboyer à la lune ?
Après les oyats, la callune ?
Après Gavarnie, Pampelune ?
Levant les yeux, pas parano,
Au ciel pour y prendre l’anneau
Qu’il préfère de Saturne, au-
Cun risque qu’ici le détrône
Ce souffle noir façon Murnau
Ou d’exorde à la fin du prône.
Il y a seize jours déjà, au détour d'un billet traductologique dans lequel je saluais Lionel-Édouard Martin et m'interrogeais sur les traductions de poèmes écrits en français par Rilke 3 et non sur les traductions françaises des poèmes allemands du même —, j'avais découvert que Papageien-Park était un sonnet au schéma singulier aaaa/bbbb/cc'cc'cc' et promettais de composer un sonnet-perroquet.
En voici donc un, au bout de seize jours.
12:30 Publié dans Sonnets perroquets | Lien permanent | Commentaires (0)
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