Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 14 juillet 2020

*1407*

6 h. En me levant aussi tôt pour écrire, je pense à Jacques Roubaud racontant son rituel, Nescafé à l’eau chaude même pas chauffée, ce doit être infect, d’ailleurs il l’admet quelque part, c’est infect.

 

Je veux me contraindre à écrire une nouvelle série de poèmes, des sonnets, mais il faudrait des sonnets un peu particuliers.

 

Les feux d’artifice ont été généralement annulés ; je ne peux m’empêcher aux bons côtés de ce genre d’annulation, moins de pollution, moins d’animaux nocturnes dérangés, moins de gaspillage… Cet été il n’y a quasiment pas de courses landaises, et pour la première fois depuis 2007 nous n’en verrons peut-être qu’une ou deux.

 

Dimanche soir A* nous a appris à jouer au poker.

 

8 h. Levé depuis 6 h (et j’étais réveillé depuis pas mal de temps), j’ai été assez idiot pour ne pas prendre mon livre. Ou plutôt, j’ai été assez idiot pour ne pas laisser traîner, au salon ou dans la cuisine, un des trois livres que je lis en ce moment, de sorte que, sans connexion internet, une fois écrits trois sonnets, promené en robe de chambre (en me caillant) dans le jardin, je me suis retrouvé à lire quelques poèmes de Jean Rameau (meilleurs que dans mon souvenir), à feuilleter un livre sur les peintures murales des églises de la Grande Lande. Je suis habillé à présent, mais seul levé. Sur la terrasse il fait encore bien frais. Les bruits de la campagne, depuis une heure, ce sont surtout zézaiements des moustiques, craiements des corneilles au loin, appels répétés du coq, meuglements du côté de Daillat.

 

11:54 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.