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vendredi, 17 juillet 2020

Avec le cerveau reptilien

Aujourd’hui mon grand-père maternel aurait eu 95 ans. Je faisais remarquer avant-hier qu’une des petites habitudes que je me suis surpris à avoir depuis quelque temps et que je n’ai connu qu’à lui était de rester à la cuisine juste après le dessert, à charger le lave-vaisselle ou laver des plats, préparer le café etc. – et d’y grignoter des biscuits, un reste de gâteau etc. Récemment aussi, ma mère a retrouvé une boîte de cigarillos qui datait de l’époque (fin des années 70 ?) où il avait tenté de se mettre à ça dans l’idée (illusoire) de cesser de fumer. Bref, on couche toujours avec des morts, comme le chantait Ferré.

 

Je décide d’abandonner A Glastonbury Romance. 700 pages encore, ça vaut le coup de ne pas insister, d’autant que je pique du nez chaque soir vers 11 h à la lumière de la lampe de chevet. Pour diverses raisons, de toute façon, les semaines d’été ne sont pas celles où je lis le plus ; en tout cas, ce ne sont pas celles qui se prêtent le mieux aux grandes lectures, ou aux lectures-fleuve.

 

Hier : une tortue, des masques portés en pointillés, un nid d’asticots dans un cadavre de souris, l’ail d’Henri IV.

 

17:53 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

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