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vendredi, 24 juillet 2020

Sum fluxae pretium spei

Aujourd’hui c’était l’anniversaire de ma mère. 72 ans, septante-deux comme écrit dans le sonnet du jour. Nous avons déjeuné tous les six (sans A* ni les Cessonnais, donc) à la Villa Mirasol avant de passer l’après-midi chez ma grand-mère. Ma grand-mère, qui a fêté ses 93 ans toute seule au début du confinement, semble aller très bien, sauf pour la marche, qui est très difficile, le corps voûté et désaxé, une hanche plus haute que l’autre ; la canne n’est pas superflue. Pour le reste, elle semble très en forme et remonter la pente de la double opération de la cataracte subie il y a moins d’un mois : elle se plaint d’ « avoir tout le temps froid » mais hier elle était habillée normalement ; les soirées et les matinées sont fraîches, donc rien de très étonnant à ce qu’elle « attrape une petite laine »… Ma mère se fait beaucoup de souci, à raison car sa mère entre de fait dans la grande vieillesse, mais elle l’a trouvée en meilleure forme et plus alerte qu’il y a quelques jours. Nous n’avions pas vu ma grand-mère depuis Noël, donc difficile de dire, pour notre part. Sans aller jusqu’à citer Elliott Carter, les personnes qui dépassent les 100 ans en (presque) pleine possession de leurs moyens, cela existe.

 

La conversation a roulé sur pas mal de sujets, et ma grand-mère était toujours attentive ; elle est même venue assister à la partie de Mölkky, alors que, pour le terrain, je n’avais pas pu choisir un terrain très proche de la maison. Je lui ai emprunté Montaillou, village occitan que je savais avoir vu dans sa bibliothèque quand j’étais jeune, car il se trouve que nous sommes passés à Montaillou mardi, alors que je n’aurais pu dire où se trouvait ce qui, aujourd’hui d’ailleurs, n’est guère plus qu’un hameau (et encore).

 

Ma mère a eu, outre nos cadeaux et ceux qu’elle se fait de la part de mon père (…), une belle orchidée de la part de ma grand-mère. Elle m’a rendu le roman d’Andre Brink que j’avais emprunté pour elle à la B.U. et je n’ai pas même eu le temps de lui demander ce qu’elle en avait pensé.

 

« Partagé » sur Facebook un sonnet que j’avais écrit le 24 juillet 2015 (nous étions en Italie) ; fait-il partie de ces nombreux sonnets que je retrouve et que j’ai oublié d’inclure dans mon recueil de 2016 ?

 

20:03 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

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