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samedi, 25 juillet 2020

Se taire ou pas (projets)

Réveillé à 6 h avec la migraine pas passée hier soir. Je n’arrive plus du tout à lire en ce moment. Quoique l’angle sous lequel y est traitée la question de la mémoire de la traite esclavagiste soit très novateur et m’intrigue, le livre de Léonora Miano que j’ai commencé il y a trois jours – Crépuscule du tourment – me tombe des mains, comme tout ce que je tente de lire depuis une quinzaine, il semblerait. J’ai reçu Se taire ou pas, d’Isabelle Flaten, reparu en poche au Réalgar : si je n’arrive pas à le lire non plus, ça va devenir inquiétant.

Je pianote dans la maison vide et endormie, avec quatre bougies à la citronnelle et le reflet de mon visage au-devant du clavier, dans le verre de la table de la salle à manger (qui fait partie des nombreux meubles que nous devons virer d’ici fin août). Et la maison paraissait déjà vide après le nettoyage de février…

Il faut que j’écrive le billet d’hier, et les deux sonnets du jour, à défaut des trois en retard.

 

Commentaires

« si je n’arrive pas à le lire non plus, ça va devenir inquiétant. »

Toute ma vie, et assez régulièrement, j'ai connu de ces périodes – à durée variable – où je ne parvenais plus à rien lire, en tout cas à “mener le petit au bout” comme disent les joueurs de tarot. Signe avant-coureur (chez moi) : la multiplication soudaine des livres “en train”, avant l'arrêt de la machine. J'ai cessé de m'en inquiéter : il suffit d'attendre, de patienter éventuellement avec des relectures faciles, le goût et la capacité reviennent d'eux-mêmes – en général assez vite, d'ailleurs.

Écrit par : Didier Goux | samedi, 25 juillet 2020

Oui, vous avez raison... mais là c'est un peu différent... Nous verrons bien...

Écrit par : Guillaume Cingal | mardi, 28 juillet 2020

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