jeudi, 16 janvier 2025
16012025
C’est le milieu du mois. Il fait toujours froid, moins dixit le thermomètre, mais ça ne paraît guère, vu que la grisaille est retombée sur le monde. Après un bon bout de matinée à régler des bricoles chronophages, je me suis enfin mis à mes copies de L3, dont j’ai éclusé une bonne moitié, mais en devant faire deux pauses pour m’aérer l’esprit : en fin de matinée pour aller acheter de nouveaux chaussons, et en milieu d’après-midi pour refaire le stock de boules de graisse pour les mangeoires. (Le jour de novembre où il a neigé, j’avais acheté un sac de 12 kilos de graines de tournesol, dont les oiseaux ne sont pas encore venus à bout.)
Enfin pris le temps, après l’heure du thé, de lire plus en détail le catalogue de l’exposition Tarsila do Amaral vue à l’automne. Malgré quelques timides tentatives, le fait que l’œuvre de la peintre révèle, ça et là, ses préjugés et la culture post-esclavagiste reste très sous-analysée. De même pour le concept d’anthropophagie, dont je sais – sans jamais avoir très bien compris, d’ailleurs – que Maryse Condé l’a reprise à son compte sous la formule du cannibalisme culturel, il y a tout un impensé culturel que les formules à l’emporte-pièce du Manifeste d’Oswald de Andrade en 1928 ne rendent pas moins dérangeant.
Soir : on poursuit dans le cinéma coréen, avec Decision to leave de Park Chan-wook (2022). Il y a d’excellentes idées, mais toute la dernière partie traîne en longueur. Récompensé pour la mise en scène à Cannes, d’accord, mais alors, pas pour le montage… Dommage…
Juste avant le coucher, on apprenait la mort de David Lynch. Mon fil Facebook s'était couvert de bourgeonnants hommages, ou de titres de presse citant tous Twin Peaks (vraiment pas son meilleur) et Mulholland Drive (excellent, même si je préfère Lost Highway).
21:30 Publié dans 2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
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