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vendredi, 28 février 2025

28022025 (double codicille)

Sur le sujet dont je parlais hier – l’impensé colonial du MAAOA – voici ce qu’a écrit, en réaction au partage de mon billet sur Facebook, mon collègue et ami Louis-Georges Tin :

Quand un musée ou une université détient des restes humains qui ont été acquis sans le consentement des personnes, des restes humains entreposés dans un placard, souvent après des massacres, des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité, techniquement, selon le droit international, ces lieux sont ce qu’on appelle des charniers. De charniers jolis, mais des charniers tout de même. On pourrait et devrait demander la fermeture immédiate de ces établissements, en vertu du droit, tant que la restitution n’a pas été mise en œuvre.

 

Sur Bluesky, Luc-André Biarnais m’a signalé un article publié le 14 septembre dernier dans le journal La Croix et intitulé “Des Guyanais réclament à Paris les ossements de leurs ancêtres, exposés dans des zoos humains”.

 Voici ce qu'on peut y lire :

Au niveau national, la route promet d'être sinueuse, tant le dossier semble éloigné des priorités gouvernementales. Si Rima Abdul-Malak, ancienne ministre de la culture, s'était dite ouverte à l'idée que ces ossements reviennent en Guyane tout en restant propriété de l'État, le dossier n'a plus connu d'avancées depuis janvier 2024 et l'arrivée Rue de Valois de Rachida Dati. Quant à la loi du 26 décembre 2023, qui facilite la restitution de restes humains en créant une dérogation au principe d'inaliénabilité des biens appartenant au domaine public, elle se contente de le faire pour les pays étrangers, et ne concerne donc pas les territoires ultramarins.

 

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