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mardi, 30 janvier 2018

66 secondes de lecture, 20 : « pétrir la viande de l'autre »

La semaine se poursuit avec une lecture d'un autre roman africain, magnifique.

Agonies est d'ailleurs un des rares livres dédicacés de ma bibliothèque.

Nous avions rencontré Daniel Biyaoula à Beauvais, en 2000 je crois.

Il est mort en mai 2014.

lundi, 29 janvier 2018

66 secondes de lecture, 19 : Freeze Frame

Cette semaine, à défaut d'avoir encore eu le courage de lancer une série de vidéos consacrée aux écrivain·e·s africain·e·s qui comptent pour moi (projet qui me trotte en tête  depuis quelques mois), je vais consacrer les lectures-minute à des textes “venus d'Afrique”, en effet.

Aujourd'hui : un poème de Nii Ayikwei Parkes.

dimanche, 28 janvier 2018

66 secondes de lecture, 18 : “the smells more pungent”

Aujourd'hui, une page au hasard de Song of Synth, un des plus récents romans de mon ami Seb Doubinsky.

Pour plus d'éléments, allez voir du côté du blog (un peu endormi) de Seb, de sa page FB, d'une traduction improvisée d'un autre chapitre...

Seb vient de traduire un roman de Jerry Wilson : je n'ai encore lu, shame on me, ni la V.O. ni la VF.

samedi, 27 janvier 2018

66 secondes de lecture, 17 : “children opened the imagination”

 

Pour la dix-septième lecture à haute voix, un défi & un plaisir : en revenir (toujours) à ce chef-d'œuvre sublime, drôle, joyeux, beau, A Humument de Tom Phillips, l'œuvre d'une vie. J'en ai déjà parlé par le passé dans ce blog, et me contente aujourd'hui de renvoyer au site officiel de Tom Phillips.

Ici, j'ai donc ouvert au hasard la quatrième édition (je possède un exemplaire de la 2e et un de la 3e) et tenté de lire le texte formé par les phylactères non caviardés. Ça fait une sorte de poème, mais en improvisation ma lecture s'est faite trop solennelle, pas dans le ton de l'œuvre.

Peu importe.

C'est un livre auquel, forcément, je reviendrai.

 

(Autre innovation : en écho à cette première lecture d'un texte “illisible”, j'ai lu avec un fond sonore, en quelque sorte. En général, c'est une mauvaise idée ; la variation exige que cette série de lectures à voix haute soit, parfois, constituée de mauvaises idées. — Il y a aussi le fait, agaçant mais auquel je finis par me résigner, que le smartphone a tendance à flouter soudainement, et pendant plusieurs secondes, l'image : c'est gênant pour moi, qui lis en fait à l'écran (car l'écran souvent me cache la page), plus que pour l'éventuel vidéospectateur, qui, après tout, est censé m'écouter.)

 

vendredi, 26 janvier 2018

66 secondes de lecture, 16 : As Seen from Above

 

La série 66 secondes de lecture est quasiment improvisée. Aujourd'hui, je voulais rouvrir un des deux recueils de Cynthia Atkins, au hasard. Je m'améliore pour le format : ce poème, dont je craignais qu'il ne prît plus d'une minute, a tenu parfaitement dans le temps imparti, filmage du titre compris.

En revanche, deux énormes fautes de prononciation m'ont échappé, sur deux mots (et sons) similaires d'ailleurs : on m'entendra donc très mal prononcer lawn et load.

Comme j'ai décidé de ne pas tricher, je n'ai pas refait la prise.

Mais enfin, la honte...

jeudi, 25 janvier 2018

66 secondes de lecture, 15 : Kaplan à (1+7x)

Cette lecture, faite à huit heures du matin et illico publiée, j'ai attendu toute la journée avant d'en publier l'écho ici, sur le blog.

Bizarre, de s'être tourné plus vers les vidéos, même pas une solution de facilité.

Mais le carnet vert persiste. Le carnet gris, agonisant, n'a pas toutefois disparu. De temps en temps, le fantasme émerge d'en faire, comme pour les sonnets, un bouquin, un énorme pavé.

Même avec les méandres ou les traversées du désert, ce n'est pas si mal d'avoir tenu déjà douze ans et demi l'aventure du blog. Roubaud, que je lis en ce moment (car en fait & en dépit des apparences je ne lis pas du tout Leslie Kaplan), rappelle l'aphorisme de Gertrude Stein selon laquelle en écrivant chaque jour pendant une demi-heure on débouche sur un bon paquet de pages au bout de 40 ans.

Eh bien, oui, la polygraphie.

D'autres diraient : la logorrhée.

Je n'en ai cure.

Et puis tiens, si je me remettais à écrire des rondels ?

mercredi, 24 janvier 2018

66 secondes de lecture, 14 : en traduction

J'avais pensé ne pas lire de textes traduits, et puis tant pis.

Disons que j'essaierai de cantonner les lectures de textes traduits aux épisodes multiples de 14.

Une autre difficulté qui me taraude est d'éviter de ne faire entendre ici que des textes en cours de lecture. Hier, par exemple, j'ai pris sur mes étagères mon vieil exemplaire d'Ailleurs. C'est vers cela qu'il faudrait tendre.

mardi, 23 janvier 2018

66 secondes de lecture, 13 : les Gaurs (Ailleurs)

 

Avant-hier, François Bon évoquait — commençait à évoquer — Henri Michaux en se concentrant sur Ailleurs — recueil fondamental pour moi, c'est-à-dire dans l'emprise que la poésie de Michaux a fini par avoir pour moi, vers la fin de l'adolescence. Je crois que j'ai dévoré les trois parties d'Ailleurs pendant les oraux du concours de l'E.N.S., quand je l'ai tenté pour la première fois, et donc en 1993, mais peut-être que je confonds avec Face aux verrous. Peu importe.

lundi, 22 janvier 2018

66 secondes de lecture, 12 : le test du dictionnaire

Dans une journée de pleine panique au boulot, prendre un des rares livres pas trop pénibles sur une étagère (bureau 38 toujours) et en lire un passage.

En plus, ça fait écho à l'essai de Bill Bryson sur lequel on fait travailler les étudiants de première année.

dimanche, 21 janvier 2018

66 secondes de lecture, 11 : un poème lu, relu

Hier soir, c'était la Nuit de la lecture dans les bibliothèques de France, et ailleurs.

Ici, chaque jour, une lecture à voix haute.

Ici, le poème était trop bref, ou j'ai lu trop vite, donc je l'ai lu deux fois d'affilée, différemment. — C'est un poème de Sarah Howe.

samedi, 20 janvier 2018

66 secondes de lecture, 10

Parmi les projets possibles, en matière de vidéos publiques, il y avait — il y a — la présentation d'un certain nombre — ou peut-être d'un nombre infini — d'écrivains africains.

Diekoye Oyeyinka ne serait pas du lot.

Ce roman je n'ai jamais réussi à en achever la lecture.

vendredi, 19 janvier 2018

66 secondes de lecture : un dialogue théâtral

Dans Mother Tongue, Bill Bryson écrit que dog — qui a remplacé hound vers la fin du Moyen-Âge — est un mot dont l'étymologie demeure obscure.

À vérifier.

 

jeudi, 18 janvier 2018

66 secondes de lecture, 8 : lecteurs en transit

 

L'exercice, au fond, a quelque chose de vertigineux : même si je fais cela chaque jour pendant des années, il y aura toujours des livres à ouvrir comme ça, des lectures à livrer impromptu, au point même que, pour aujourd'hui, j'hésitais entre trois livres — et trois pages différentes, donc. Ce n'est pas la disette qui guette, donc. Le texte d'aujourd'hui, comme tout le bref livre de Laure Murat, d'ailleurs, j'aurais aimé le partager avec Valérie, elle qui a photographié pendant plusieurs années des gens lisant dans le métro. Le problème est que Valérie s'est irrémédiablement fâchée contre moi et que des paroles épouvantables, calomnieuses, ont été écrites ; comment dépasser — sinon effacer — cela ?

mercredi, 17 janvier 2018

66 secondes de lecture, 7 : un sonnet

 

On arrive à la fin de la première semaine. L'idée est d'ouvrir un livre (presque) au hasard, de filmer l'extrait tout en le lisant à haute voix, une minute environ.

Aujourd'hui, dans le tramway, j'avais embarqué la petite anthologie de sonnets que ma sœur m'a offerte. J'aurais pu choisir un nom moins illustre — mais ce sonnet m'a emporté...

mardi, 16 janvier 2018

66 secondes de lecture, 6 : “Fairyland exists”

 

74 secondes pour la lecture, 4 secondes pour le titre. On triche un peu.

Je l'écrivais hier, on prendra 66 secondes comme une métaphore, ou comme une moyenne : il faudra donc quelques vidéos d'à peine une minute pour contrebalancer.

J'évoque ici les nombres, car le minutage compte pour beaucoup dans la manière dont je lis à voix haute ces textes non préparés, à peine choisis. En ouvrant tel livre, je me dis qu'à vue de nez ce paragraphe doit tenir dans la minute... et puis je me suis leurré, je dépasse (ou je tronque).

Bref, ça tâtonne...

À suivre...

lundi, 15 janvier 2018

66 secondes de lecture, 5 : Impatience

 

Ce matin, en l'honneur de l'écrivain dont je lis un texte, un minimum de montage : quatre plans au lieu d'un seul continu et brouillon. Cependant, il était difficile de cadrer correctement le texte, qui a tendance à devenir, par moments, flou. De quoi susciter l'impatience du spectateur ?

Une remarque sur les “66 secondes” : lors de la première vidéo, jeudi, je croyais que le film durait 1'06" et me suis rendu compte après coup que — imprécision du smartphone — il en durait 1'07". On dira donc que les films font en moyenne 66 secondes, ou que ce sont les lectures qui durent 66 secondes (ici, ça fonctionne : le film est un tantinet plus long mais la lecture est calée dans cet intervalle). Quand on arrivera à la centième vidéo, on vérifiera si l'ensemble dure bien 6.600 secondes (1 h 50 précises).

 

dimanche, 14 janvier 2018

66 secondes de lecture, 4 : “nous fûmes obligés de fuir”

 

Pas retrouvé, sur mes rayonnages, le premier livre d'Ananda Devi, celui par lequel j'ai découvert son œuvre — Moi l'interdite : c'était aux éditions Dapper... ça devrait se retrouver facilement sur une étagère...

Et puis non... alors voici, en écho à son recueil le plus récent, le très beau (et trilingue) Ceux du large, une page de son Illusion poétique (2017).

N'oubliez pas : cette (grosse) minute de lecture quotidienne est l'occasion d'un partage.

 

Prolongement : billet de 2002 consacré à Pagli.

samedi, 13 janvier 2018

66 secondes de lecture, 3 : le début d'un chapitre 11

 

Pour cette troisième lecture de la série, passage à l'anglais, et au second roman — jamais traduit (j'ai l'impression de ne jamais dire ou écrire que cela (combien de livres magnifiques qu'aucun éditeur français n'a jamais daigné même regarder...)) — de Jamal Mahjoub, Wings of Dust.

vendredi, 12 janvier 2018

66 secondes de lecture, 2 : un poème (tronqué) de Lionel-Édouard Martin

 

Zut et flûte — il faudra que je rende mieux justice, la prochaine fois, à Lionel-Édouard Martin : en enregistrant cette lecture impromptue, j'ai lu trône à la place de tronc.

(À ma décharge, l'éclairage dans la salle 55 du site Tanneurs est étrange. J'ai tiqué en lisant, trouvant curieuse l'absence d'accent circonflexe. Et pour cause : en vérifiant après achèvement de la vidéo, j'ai vu que ce qui était entre tirets était bien mon tronc. Ça n'avait guère de sens, sinon.)

Ce poème se trouve à la page 46 du dernier recueil paru de Lionel-Édouard Martin. (Nul besoin, d'ailleurs, de passer par l'éditeur : mon libraire l'a fait venir en 48 heures.)

 

Poème tronqué, donc, et doublement : du mot tronc et de sa strophe finale.

Mais je reste fidèle à la règle de cette toute nouvelle série : enregistrement en (à peu près) 66 secondes, sans lecture ou relecture préalable.

Je relirai du Lionel-Édouard Martin.

jeudi, 11 janvier 2018

66 secondes de lecture, 1 : deux pages de Leslie Kaplan

 

On redémarre doucement.

En novembre & décembre, publié presque chaque jour, comme toujours dans l'indifférence.

Alors, pour les vidéos aussi, reprendre peut-être avec un projet pas du tout chronophage. Le principe ? ouvrir un livre au hasard, lire une minute environ en filmant avec le smartphone, publier immédiatement sur YouTube. Si j'ai le temps, je ponds un texte sur le blog.

 

Comme ici.

 

Pour dire que c'est la première fois que j'ouvrais un livre de Leslie Kaplan.

Le nom de l'écrivaine ne m'était pas inconnu. C'est François Bon, comme il arrive, qui m'a incité à aller y regarder de plus près.

L'excès — l'usine : ce serait un des premiers livres de L.K. — 1982 ? mais cette édition est de 2004, et rien ne signale, contrairement au site officiel des éditions P.O.L., qu'il s'agisse d'une réédition après 1982 et 1987.