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mardi, 11 septembre 2018

Le matelassier de la rue de l'Enterrement

Je lis le dernier Laferrière

Dans un cimetière

Censé être fermé

 

Pays réel

Pays rêvé

 

 

 
 
 

samedi, 24 février 2018

66 secondes de lecture, 45 : André Gide à Francis Jammes

vendredi, 23 février 2018

66 secondes de lecture, 44 : le début du chapitre 3 de EVE'S RANSOM

Ce matin, j'ai emprunté quatre romans de George Gissing, et comme j'ai tendance à tout penser sous format YouTube ces temps-ci j'ai aussitôt embrayé avec une nouvelle série

BOOKS I BORROW

C'est un assez beau titre.

On verra ce qu'il en sortira. Après tout, ce qui a commencé comme un gag, ou presque (les Traductions sans filet), en est à 142 épisodes.

 

Donc, ma mère me force, en quelque sorte, à m'intéresser à Gissing, qui n'est pas du tout l'auteur que je m'étais paresseusement imaginé.

Tout à l'heure, en mangeant mon premier kebab de 2018, j'ai commencé la lecture d'Eve's Ransom. Le moins que l'on puisse dire est que l'écriture et la situation narrative donnent envie d'aller plus avant. Voici donc, pour faire feu de tout bois, le début du chapitre 3, dans le cadre des 66 secondes quotidiennes.

 

Le livre, un reprint déjà ancien, est très agréable à lire : fort volume relié, gros caractères, papier épais. Bien entendu, ce roman de Gissing est disponible sous de nombreux formats dans le Projet Gutenberg, mais aussi comme livre audio, pour ceux qui aiment (moi, je n'y arrive pas).

 

(J'écris ces lignes dans le bureau 38, site Tanneurs, grand soleil dans la poire à travers la vitre. Hors de question que je baisse le volet roulant : le soleil a été trop rare ces dernières semaines. Qu'on fasse, même au grand froid, une cure de soleil.)

jeudi, 22 février 2018

66 secondes de lecture, 43 : Leslie Kaplan (et Sade imaginaire) à 7x+1

mercredi, 21 février 2018

66 secondes de lecture, 42 : macabre vigoureux

 

On a pris le livre presque par hasard chez le libraire, et c'est un beau texte, en fin de compte, un qui, une fois encore, donne envie d'aller plus loin et de lire d'autres livres de

Léon Werth,

qui ici, donc, trouve à l'adjectif macabre quelque chose de vigoureux. Ce n'est pas du tout mon impression, ma sensation pourrais-je dire.

Est-ce à cause de la présence des chevaux, qui, vifs, se cabrent ?

Toute une rêverie très structurée, à la Leiris, s'ensuit.

Et après, toujours pour ce moment de la guerre : relire La Route des Flandres ? (Giono : Le grand troupeau est sur la pile.)

mardi, 20 février 2018

66 secondes de lecture, 41 : étonnamment...

 

Apprise la mort — en lisant plusieurs semaines de L'Autofictif — de Jean-Luc Sarré, dont je ne possède qu'un seul recueil, de sorte que la lecture du jour s'impose.

Pénible que l'image devienne floue, m'empêchant moi-même de voir ce que je dois lire.

Une série à embûches.

 

lundi, 19 février 2018

66 secondes de lecture, 40 : (un lit, un portemanteau)

 

Une amie me demande quels livres de Lobo Antunes je lui conseillerais, moi qui les ai (presque) tous lus. Et voici que je reprends presque tous ces lourds et beaux volumes des éditions Bourgois...

dimanche, 18 février 2018

66 secondes de lecture, 39 : le choucas Kafka de Jane Sautière

Que le nom de Kafka signifie choucas, et que l'enseigne du magasin paternel ait figuré l'oiseau, j'ai dû le savoir vu que j'ai lu (il y a peut-être trente ans, ou pas loin) Le Livre du rire et de l'oubli de Kundera.

En tout cas, ce matin, en commençant ma lecture du nouveau livre de Jane Sautière, je l'ai découvert. Je ne l'avais jamais su, puisque je ne le savais pas.

 

(En revanche, je me rappelle avoir découvert assez tard le verbe anglais crave, et m'être fait la réflexion qu'il était amusant que ce verbe, qui signifie le désir irrépressible, soit homographe du nom français du corbeau le plus rare, celui que déjà à l'époque je regrettais de n'avoir jamais vu, et que je n'ai pas encore vu. (Enfin, l'été 2016, en Cornouailles, il se pourrait qu'on en ait vu un.))

samedi, 17 février 2018

66 secondes de lecture, 38 : “superheavy heaven”

vendredi, 16 février 2018

66 secondes de lecture, 37 : prosélytisme selon Malcolm X

jeudi, 15 février 2018

66 secondes de lecture, 36 : mai 68 avec L.K.

 

Mai 68, avec les célébrations qui ne manquent, et le hasard — déjà indiqué — de découvrir l'œuvre de Leslie Kaplan juste dans ce moment-là.

Pas hasard, là, mais contradiction qu'il y a à lire vite, fort, sans reprendre son souffle, alors que je me traîne une pharyngite de derrière les fagots.

 

(fagots.PNGCe dernier paragraphe ne sera pas passé à la moulinette Google Trad.)

[moulinette.PNGCette dernière parenthèse ne sera pas passée à la moulinette DeepL. ]

 

mercredi, 14 février 2018

66 secondes de lecture, 35 : remarques économiques de Mme Stein

mardi, 13 février 2018

66 secondes de lecture, 34 : quelle automobile folle...

 

Ne pas savoir qui est la personne égarée qui, de loin en loin, met un pouce en l'air à l'une de ces lectures. C'est tellement important pour moi que ces lectures quotidiennes ne soient pas une bouteille jetée à la mer et fracassée contre les récifs. Ne pas savoir. Tant pis. Ne pas savoir.

lundi, 12 février 2018

66 secondes de lecture, 33 : 66² - 33/2 = x

 

Toujours en improvisation, savoir très vite, dès le deuxième vers, qu'on ne pourra lire les formules mathématiques qu'un certain temps, surtout pour rester dans le format imposé de la (grosse) minute : formules trop compliquées mais surtout trop longues.

Toujours pas capable de répondre, près de trente ans après ma première découverte de ce poème, à la question : total nonsense ou désarmement de la logique ?

(Je ne la formulais pas comme ça il y a trente ans.)

 

dimanche, 11 février 2018

66 secondes de lecture, 32 : avec mon italien pourrave

 

Tout ce qui est technologique me pourrit la vie ce matin.

Il faut tenter de ne pas le faire entendre.

Marre, marre.

samedi, 10 février 2018

66 secondes de lecture, 31 : une page sans E

Le roman, poussif, m'avait un peu déçu, mais il conserve le mérite (et le prestige) d'être le principal précurseur de La Disparition.

 

vendredi, 09 février 2018

66 secondes de lecture, 30 : in memoriam Mathieu Riboulet

 

Mathieu Riboulet est mort cette semaine, à 57 ans.

 

jeudi, 08 février 2018

66 secondes de lecture, 29 : Kaplan à (1+7x)

Comme lors du premier jour de cette série, un jeudi, il y a quatre semaines, je lis une page au hasard de Leslie Kaplan : un livre que je n'ai pas lu, à la page “du jour” (8 février → page 82).

 

Si j'écris

66 SECONDES DE LECTURE

ça fait 22 signes espaces comprises.

 

 

Si j'écris

SOIXANTE-SIX SECONDES DE LECTURE

ça en fait 32.

 

Méditez ça.

mercredi, 07 février 2018

66 secondes de lecture, 28 : les écueils du théâtre

Parvenu à la fin de la quatrième semaine de ce projet qui consiste à enregistrer chaque jour une lecture à voix haute, je peux noter quelques récurrences, qui ne sont pas des invariants : depuis 28 jours, j'ai choisi généralement des livres que j'étais en train de lire, et souvent même des livres en cours d'emprunt (que l'on retrouve ensuite dans les vidéos JE RENDS DES LIVRES). 

Une exception, pas la première, aujourd'hui : livre pris au hasard sur une des étagères de la bibliothèque. Je me suis rendu compte, en improvisant ma lecture, de la difficulté de lire un texte dramatique dans ce contexte.

mardi, 06 février 2018

66 secondes de lecture, 27 : les fausses évidences de Tom Phillips

Après avoir reçu, aujourd'hui, dans la boîte à lettres que commençait à recouvrir la neige, l'édition définitive (final edition) de A Humument, il était évident que c'était ce livre qu'il fallait choisir pour la lecture du jour, oubliée le matin faute de temps.

Et n'est-il pas évident, depuis le temps que je tourne autour de ce(s) livre(s), ou que ce projet ferraille en moi, qu'il faudra consacrer une traduction improvisée à une page de A Humument ? Pourquoi pas la même page dans 4 éditions différentes ? (Je ne possède pas, hélas, la première édition.)

lundi, 05 février 2018

66 secondes de lecture, 26

dimanche, 04 février 2018

66 secondes de lecture, 25 : “jaune de prolétaire”

 

Impossible pour moi de clore une semaine de lectures “africaines” à voix haute sans passer par Raharimanana, et, en l'occurrence, par son Arbre anthropophage.

 

samedi, 03 février 2018

66 secondes de lecture, 24 : Patrice Nganang auf Deutsch

La semaine africaine se poursuit, avec une page de la traduction allemande de Mont-Plaisant.

Avec mes excuses à ceux dont je vrille les oreilles germaniques ou germanistes : mon accent est très médiocre, je le sais.

Patrice Nganang a été libéré il y a cinq semaines, et il est plus actif et motivé que jamais : le chassement du tyran Biya, et en août prochain son nouveau roman chez Lattès, le roman de la guerre civile — c'est aussi, dit-il, le dernier livre qu'il écrira en français.

(Quant à savoir s'il s'autotraduira de l'anglais en français...)

vendredi, 02 février 2018

66 secondes de lecture, 23 : “face value”

jeudi, 01 février 2018

66 secondes de lecture, 22 : du Sénégal originaire

Toujours en poursuivant la série africaine, avec le très bouillonnant et philosophique essai de Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture.

D'ailleurs, je lisais ça dans le tramway et me suis demandé si je n'allais pas avoir des ennuis, vu le titre.

mercredi, 31 janvier 2018

66 secondes de lecture, 21 : à la verticale

Innovation, pour clore la troisième semaine de publication : le format vertical, qui a permis — seul avantage ? — les floutages intempestifs du texte.

Aujourd'hui, un texte extrait d'une des nouvelles du Fil des missangas, un des livres que j'offre quand je veux vraiment donner une idée de ce qu'est la complexité de ce qu'on appelle, pour simplifier, littérature africaine. Mia Couto est un immense écrivain, mais ce n'est pas cela : ce livre, magnifiquement traduit du portugais par Élisabeth Rodrigues Monteiro, a quelque chose de quintessentiel.



En bonus : le billet qui disparaît, avec l'apparition de celui-ci, de la page d'accueil du blog

mardi, 30 janvier 2018

66 secondes de lecture, 20 : « pétrir la viande de l'autre »

La semaine se poursuit avec une lecture d'un autre roman africain, magnifique.

Agonies est d'ailleurs un des rares livres dédicacés de ma bibliothèque.

Nous avions rencontré Daniel Biyaoula à Beauvais, en 2000 je crois.

Il est mort en mai 2014.

lundi, 29 janvier 2018

66 secondes de lecture, 19 : Freeze Frame

Cette semaine, à défaut d'avoir encore eu le courage de lancer une série de vidéos consacrée aux écrivain·e·s africain·e·s qui comptent pour moi (projet qui me trotte en tête  depuis quelques mois), je vais consacrer les lectures-minute à des textes “venus d'Afrique”, en effet.

Aujourd'hui : un poème de Nii Ayikwei Parkes.

dimanche, 28 janvier 2018

66 secondes de lecture, 18 : “the smells more pungent”

Aujourd'hui, une page au hasard de Song of Synth, un des plus récents romans de mon ami Seb Doubinsky.

Pour plus d'éléments, allez voir du côté du blog (un peu endormi) de Seb, de sa page FB, d'une traduction improvisée d'un autre chapitre...

Seb vient de traduire un roman de Jerry Wilson : je n'ai encore lu, shame on me, ni la V.O. ni la VF.

samedi, 27 janvier 2018

66 secondes de lecture, 17 : “children opened the imagination”

 

Pour la dix-septième lecture à haute voix, un défi & un plaisir : en revenir (toujours) à ce chef-d'œuvre sublime, drôle, joyeux, beau, A Humument de Tom Phillips, l'œuvre d'une vie. J'en ai déjà parlé par le passé dans ce blog, et me contente aujourd'hui de renvoyer au site officiel de Tom Phillips.

Ici, j'ai donc ouvert au hasard la quatrième édition (je possède un exemplaire de la 2e et un de la 3e) et tenté de lire le texte formé par les phylactères non caviardés. Ça fait une sorte de poème, mais en improvisation ma lecture s'est faite trop solennelle, pas dans le ton de l'œuvre.

Peu importe.

C'est un livre auquel, forcément, je reviendrai.

 

(Autre innovation : en écho à cette première lecture d'un texte “illisible”, j'ai lu avec un fond sonore, en quelque sorte. En général, c'est une mauvaise idée ; la variation exige que cette série de lectures à voix haute soit, parfois, constituée de mauvaises idées. — Il y a aussi le fait, agaçant mais auquel je finis par me résigner, que le smartphone a tendance à flouter soudainement, et pendant plusieurs secondes, l'image : c'est gênant pour moi, qui lis en fait à l'écran (car l'écran souvent me cache la page), plus que pour l'éventuel vidéospectateur, qui, après tout, est censé m'écouter.)

 

vendredi, 26 janvier 2018

66 secondes de lecture, 16 : As Seen from Above

 

La série 66 secondes de lecture est quasiment improvisée. Aujourd'hui, je voulais rouvrir un des deux recueils de Cynthia Atkins, au hasard. Je m'améliore pour le format : ce poème, dont je craignais qu'il ne prît plus d'une minute, a tenu parfaitement dans le temps imparti, filmage du titre compris.

En revanche, deux énormes fautes de prononciation m'ont échappé, sur deux mots (et sons) similaires d'ailleurs : on m'entendra donc très mal prononcer lawn et load.

Comme j'ai décidé de ne pas tricher, je n'ai pas refait la prise.

Mais enfin, la honte...

jeudi, 25 janvier 2018

66 secondes de lecture, 15 : Kaplan à (1+7x)

Cette lecture, faite à huit heures du matin et illico publiée, j'ai attendu toute la journée avant d'en publier l'écho ici, sur le blog.

Bizarre, de s'être tourné plus vers les vidéos, même pas une solution de facilité.

Mais le carnet vert persiste. Le carnet gris, agonisant, n'a pas toutefois disparu. De temps en temps, le fantasme émerge d'en faire, comme pour les sonnets, un bouquin, un énorme pavé.

Même avec les méandres ou les traversées du désert, ce n'est pas si mal d'avoir tenu déjà douze ans et demi l'aventure du blog. Roubaud, que je lis en ce moment (car en fait & en dépit des apparences je ne lis pas du tout Leslie Kaplan), rappelle l'aphorisme de Gertrude Stein selon laquelle en écrivant chaque jour pendant une demi-heure on débouche sur un bon paquet de pages au bout de 40 ans.

Eh bien, oui, la polygraphie.

D'autres diraient : la logorrhée.

Je n'en ai cure.

Et puis tiens, si je me remettais à écrire des rondels ?

mercredi, 24 janvier 2018

66 secondes de lecture, 14 : en traduction

J'avais pensé ne pas lire de textes traduits, et puis tant pis.

Disons que j'essaierai de cantonner les lectures de textes traduits aux épisodes multiples de 14.

Une autre difficulté qui me taraude est d'éviter de ne faire entendre ici que des textes en cours de lecture. Hier, par exemple, j'ai pris sur mes étagères mon vieil exemplaire d'Ailleurs. C'est vers cela qu'il faudrait tendre.

mardi, 23 janvier 2018

66 secondes de lecture, 13 : les Gaurs (Ailleurs)

 

Avant-hier, François Bon évoquait — commençait à évoquer — Henri Michaux en se concentrant sur Ailleurs — recueil fondamental pour moi, c'est-à-dire dans l'emprise que la poésie de Michaux a fini par avoir pour moi, vers la fin de l'adolescence. Je crois que j'ai dévoré les trois parties d'Ailleurs pendant les oraux du concours de l'E.N.S., quand je l'ai tenté pour la première fois, et donc en 1993, mais peut-être que je confonds avec Face aux verrous. Peu importe.

lundi, 22 janvier 2018

66 secondes de lecture, 12 : le test du dictionnaire

Dans une journée de pleine panique au boulot, prendre un des rares livres pas trop pénibles sur une étagère (bureau 38 toujours) et en lire un passage.

En plus, ça fait écho à l'essai de Bill Bryson sur lequel on fait travailler les étudiants de première année.

dimanche, 21 janvier 2018

66 secondes de lecture, 11 : un poème lu, relu

Hier soir, c'était la Nuit de la lecture dans les bibliothèques de France, et ailleurs.

Ici, chaque jour, une lecture à voix haute.

Ici, le poème était trop bref, ou j'ai lu trop vite, donc je l'ai lu deux fois d'affilée, différemment. — C'est un poème de Sarah Howe.

samedi, 20 janvier 2018

66 secondes de lecture, 10

Parmi les projets possibles, en matière de vidéos publiques, il y avait — il y a — la présentation d'un certain nombre — ou peut-être d'un nombre infini — d'écrivains africains.

Diekoye Oyeyinka ne serait pas du lot.

Ce roman je n'ai jamais réussi à en achever la lecture.

vendredi, 19 janvier 2018

66 secondes de lecture : un dialogue théâtral

Dans Mother Tongue, Bill Bryson écrit que dog — qui a remplacé hound vers la fin du Moyen-Âge — est un mot dont l'étymologie demeure obscure.

À vérifier.

 

jeudi, 18 janvier 2018

66 secondes de lecture, 8 : lecteurs en transit

 

L'exercice, au fond, a quelque chose de vertigineux : même si je fais cela chaque jour pendant des années, il y aura toujours des livres à ouvrir comme ça, des lectures à livrer impromptu, au point même que, pour aujourd'hui, j'hésitais entre trois livres — et trois pages différentes, donc. Ce n'est pas la disette qui guette, donc. Le texte d'aujourd'hui, comme tout le bref livre de Laure Murat, d'ailleurs, j'aurais aimé le partager avec Valérie, elle qui a photographié pendant plusieurs années des gens lisant dans le métro. Le problème est que Valérie s'est irrémédiablement fâchée contre moi et que des paroles épouvantables, calomnieuses, ont été écrites ; comment dépasser — sinon effacer — cela ?

mercredi, 17 janvier 2018

66 secondes de lecture, 7 : un sonnet

 

On arrive à la fin de la première semaine. L'idée est d'ouvrir un livre (presque) au hasard, de filmer l'extrait tout en le lisant à haute voix, une minute environ.

Aujourd'hui, dans le tramway, j'avais embarqué la petite anthologie de sonnets que ma sœur m'a offerte. J'aurais pu choisir un nom moins illustre — mais ce sonnet m'a emporté...

mardi, 16 janvier 2018

66 secondes de lecture, 6 : “Fairyland exists”

 

74 secondes pour la lecture, 4 secondes pour le titre. On triche un peu.

Je l'écrivais hier, on prendra 66 secondes comme une métaphore, ou comme une moyenne : il faudra donc quelques vidéos d'à peine une minute pour contrebalancer.

J'évoque ici les nombres, car le minutage compte pour beaucoup dans la manière dont je lis à voix haute ces textes non préparés, à peine choisis. En ouvrant tel livre, je me dis qu'à vue de nez ce paragraphe doit tenir dans la minute... et puis je me suis leurré, je dépasse (ou je tronque).

Bref, ça tâtonne...

À suivre...

lundi, 15 janvier 2018

66 secondes de lecture, 5 : Impatience

 

Ce matin, en l'honneur de l'écrivain dont je lis un texte, un minimum de montage : quatre plans au lieu d'un seul continu et brouillon. Cependant, il était difficile de cadrer correctement le texte, qui a tendance à devenir, par moments, flou. De quoi susciter l'impatience du spectateur ?

Une remarque sur les “66 secondes” : lors de la première vidéo, jeudi, je croyais que le film durait 1'06" et me suis rendu compte après coup que — imprécision du smartphone — il en durait 1'07". On dira donc que les films font en moyenne 66 secondes, ou que ce sont les lectures qui durent 66 secondes (ici, ça fonctionne : le film est un tantinet plus long mais la lecture est calée dans cet intervalle). Quand on arrivera à la centième vidéo, on vérifiera si l'ensemble dure bien 6.600 secondes (1 h 50 précises).

 

dimanche, 14 janvier 2018

66 secondes de lecture, 4 : “nous fûmes obligés de fuir”

 

Pas retrouvé, sur mes rayonnages, le premier livre d'Ananda Devi, celui par lequel j'ai découvert son œuvre — Moi l'interdite : c'était aux éditions Dapper... ça devrait se retrouver facilement sur une étagère...

Et puis non... alors voici, en écho à son recueil le plus récent, le très beau (et trilingue) Ceux du large, une page de son Illusion poétique (2017).

N'oubliez pas : cette (grosse) minute de lecture quotidienne est l'occasion d'un partage.

 

Prolongement : billet de 2002 consacré à Pagli.

samedi, 13 janvier 2018

66 secondes de lecture, 3 : le début d'un chapitre 11

 

Pour cette troisième lecture de la série, passage à l'anglais, et au second roman — jamais traduit (j'ai l'impression de ne jamais dire ou écrire que cela (combien de livres magnifiques qu'aucun éditeur français n'a jamais daigné même regarder...)) — de Jamal Mahjoub, Wings of Dust.

vendredi, 12 janvier 2018

66 secondes de lecture, 2 : un poème (tronqué) de Lionel-Édouard Martin

 

Zut et flûte — il faudra que je rende mieux justice, la prochaine fois, à Lionel-Édouard Martin : en enregistrant cette lecture impromptue, j'ai lu trône à la place de tronc.

(À ma décharge, l'éclairage dans la salle 55 du site Tanneurs est étrange. J'ai tiqué en lisant, trouvant curieuse l'absence d'accent circonflexe. Et pour cause : en vérifiant après achèvement de la vidéo, j'ai vu que ce qui était entre tirets était bien mon tronc. Ça n'avait guère de sens, sinon.)

Ce poème se trouve à la page 46 du dernier recueil paru de Lionel-Édouard Martin. (Nul besoin, d'ailleurs, de passer par l'éditeur : mon libraire l'a fait venir en 48 heures.)

 

Poème tronqué, donc, et doublement : du mot tronc et de sa strophe finale.

Mais je reste fidèle à la règle de cette toute nouvelle série : enregistrement en (à peu près) 66 secondes, sans lecture ou relecture préalable.

Je relirai du Lionel-Édouard Martin.

jeudi, 11 janvier 2018

66 secondes de lecture, 1 : deux pages de Leslie Kaplan

 

On redémarre doucement.

En novembre & décembre, publié presque chaque jour, comme toujours dans l'indifférence.

Alors, pour les vidéos aussi, reprendre peut-être avec un projet pas du tout chronophage. Le principe ? ouvrir un livre au hasard, lire une minute environ en filmant avec le smartphone, publier immédiatement sur YouTube. Si j'ai le temps, je ponds un texte sur le blog.

 

Comme ici.

 

Pour dire que c'est la première fois que j'ouvrais un livre de Leslie Kaplan.

Le nom de l'écrivaine ne m'était pas inconnu. C'est François Bon, comme il arrive, qui m'a incité à aller y regarder de plus près.

L'excès — l'usine : ce serait un des premiers livres de L.K. — 1982 ? mais cette édition est de 2004, et rien ne signale, contrairement au site officiel des éditions P.O.L., qu'il s'agisse d'une réédition après 1982 et 1987.