dimanche, 27 septembre 2020
Studium & punctum
France-Angleterre, 13-39.
Photo non créditée (cliquer pour agrandir).
Ce qu'on voit sur cette photo : le joueur anglais qui s'apprête à marquer va peut-être se faire bousculer par un chien désireux de jouer à la baballe.
Ce qu'on ne voit pas : des 30 joueurs alignés ce jour-là, onze seront tués à la guerre.
20:15 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Depuis le temps..., Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 21 février 2020
*2102*
Nous avons déjà bien rangé et fait le ménage dans la maison de Hagetmau.
En 2 jours : des allers-retours à la déchetterie (des centaines de livres simplement jetés, pas d'autre issue (ils étaient sales ou jaunis ou tout simplement sans intérêt)), à Landes Partage... et des dizaines de sacs et de cartons préparés en vue du déménagement...
O*** a eu un coup de blues hier soir. C'est normal : moi-même, ça me fait quelque chose de quitter bientôt, pour toujours, cette maison que je connais depuis 1992 et où j'aurai donc vécu, par phases, 28 ans. C***, elle, y a vécu toute son enfance et toute son adolescence. Mais on ne peut plus s'en occuper comme il le faudrait, et avoir trouvé un acheteur relève presque du miracle.
(On y croira quand ça sera signé, ou en tout cas, déjà, dix jours après la signature du compromis.)
21:41 Publié dans *2020*, Depuis le temps..., Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 18 juin 2019
18 juin 2019
21:40 Publié dans Autoportraiture, Blême mêmoire, Depuis le temps..., La Marquise marquée | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 07 juillet 2013
(la bonne blague)
Perdu enfin dans la chaleur polluée de la grande ville. — Jusqu'à quand devrons-nous retarder le départ pour nos campagnes ?
(Ce n'est pas qu'elles soient belles : grêlées de hangars, salies de panneaux publicitaires aussi, creusées de mille petits néants qui les scarifient. Mais elles sont, tout de même, le havre.)
Tours, polluée, bruyante. Fenêtres ouvertes le soir — chambard des motos, heureusement les merles font du bazar. Il faudrait reprendre les poèmes en anglais du printemps (les compléter aussi). Manque l'énergie, ou l'envie, ou quoi. Difficile de dire.
Depuis que j'ai recommencé à m'échiner sur de piètres ponctuations (j'avais trente ans depuis pas longtemps), je devrais enfin enfoncer le coin de fer dans l'œil de Cyclope, je veux dire faire œuvre, tuer la vision dans l'œuf. Lire Bergounioux aide à décanter ——— et n'aide pas, en même temps, enfonce sans secours.
C'est étonnant tout ce que j'ai lu et qui n'aide à rien.
Écrire non plus, depuis si longtemps, n'aide à rien.
Dire que j'ai cru reprendre (la bonne blague). Parmi les dizaines de bouquins entassés, prêts à rejoindre, eux aussi, nos campagnes, j'aurais dû reprendre les Cahiers de Valéry (depuis le temps...)
Il y a cette servante qui plaisante, cette plaisante accorte domestique qui m'a plaqué au sol (je n'avais pas prévu de m'étaler ainsi, de m'étendre), s'est rendue maîtresse, sans bonté mais tout étant.
22:04 Publié dans Depuis le temps..., Ecrit(o)ures, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 mai 2013
La benne et le train
Sept ans, et les planètes ont rejoint depuis longtemps la poubelle.
Les planètes peintes. Qu'il faisait chaud.
Le moindre coup de vent (mai, juin —— couran!!ts d'air) entremêlait les fils des planètes, puis les effilochait en les enchevêtrant. La pure astronomie a fini par nous contraindre à les flanquer à la benne.
(Comme après-demain, je te l'annonce solennellement, tu chargeras la Laguna de vingtaines de cartons (anciens nu?mé?ros inven--DUS inven-DABLES (sous béné!fice d'INVENtaire)), et puis tu diras à ton collègue, ça suffit, le reste dans le chariot du papier à recycler.
.... il n'y avait pas de planètes dans le bureau 59 après-demain ——— il n'y en aura pas il y a sept ans...
Mon père rit dans le gravier.
Dans ?
UN VALSEUR de première !!!!!!!!!! (je ne comprenais pas les noms des classes de lycée)
21:27 Publié dans Blême mêmoire, Depuis le temps... | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 14 octobre 2009
ELEGUNGUN (circa 1995)
Votre âme, un visage noirci
D'une écorce d'arbre, d'un masque.
Les traqueurs et leurs sagaies
Les rameurs et leurs pagaies :
La lune chante un peu ce soir.
Frissons d'amour, il --
-- Il fait un peu lourd.
Le fleuve retombe sur votre front.
[Répertoire irrésolu, 1995. Entrée E.]
18:45 Publié dans Depuis le temps... | Lien permanent | Commentaires (0)