jeudi, 20 novembre 2014
Bricoles du jeudi matin
Avant de commencer vraiment la journée de vraie travail (jusqu'ici : allers-retours aux écoles, mails, concert de clarinette de Reicha, bricoles), je note que j'ai bientôt terminé de lire le dernier roman de Romesh Gunesekera, The Prisoner of Paradise, qui me laisse un peu sur ma faim, quoique Gunesekera demeure un extraordinaire styliste et un explorateur hors pair des drames de l'âme humaine. Je vais donc pouvoir commencer de lire les différents livres reçus en cadeau le week-end dernier :
- Anarchy & Old dogs de Colin Cotterill (mon ami et collègue Éric R. a obtient sans aucun doute le prix de l'originalité pour ce choix)
- Lupus de Frederik Peeters
- Terminus radieux de Volodine (j'en suis tout de même à la page 56 — je ne résiste pas au plaisir d'avoir 4 fers au feu simultanément)
- Entre fous de Jean-Luc Coudray
J'ai lu quelques poèmes de l'édition française des poèmes de Carlos Drummond de Andrade. Par ailleurs, notre ami libraire à La Rochelle m'a apporté l'édition française du roman de K. Sello Duiker, La sourde violence des rêves, ce qui m'a rappelé, très entre autres, que j'avais encore laissé en plan les conseils de lecture de Mathilde, qui datent de juin dernier (notamment Ivan Vladislavic et Marlene van Niekerk).
09:40 Publié dans Factotum, Flèche inversée vers les carnétoiles, Lect(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 janvier 2014
vire le
test
de paterni té
pour
qui enfonce un
regard noir
brun
noisette ainsi
qu’attablé au coin
du feu on fait saut
er les
châ taignes
dans la poêle à trous
pour un test de
paternité chavire il
pleut des marasmes il
a raison de se mé
fier le bougre aigre
le test tourne au vi naigre
la feuille test a cramé
.
15:58 Publié dans Factotum | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 janvier 2014
toi le tissu
toi
tu dors fais le
mort
ça m’évoque en
un flash la
mort
l’amorce maussade
de tous ces vers froids
sans vibration ni
âme qui
rêve cœur
qui vibrait au rythme
des échos — vol
le temps que rêveuse ta
paupière trouve un
chemin moins obscur moins
obstrué pris
par les ronces les toiles
d’araignée — toi : le tissu
.
13:35 Publié dans Factotum | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 janvier 2014
ris le ciel
ris
de cette fable
lourde
qu'engendra un
enfant tendre
sûr
de son talent
persuadé même
d'être tenu de
dire la
belle aube —
cette fable t'étonne
envisage une
autre rebelle Est-ce entre
le poulailler du
cerveau et le fu mier
des paroles — ton
étonnement gla cial
qui stupéfie même le ciel
16:22 Publié dans Factotum, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 janvier 2014
Factota
Comme, à l'inverse de ce qui pouvait encore arriver le 1er avril 2007, par exemple, je suis à peu près seul ici, je fais vraiment et absolument ce que je veux.
Donc, dans ce billet-ci : écrire le mardi, et publier au dimanche précédent, histoire de faire croire que chaque jour de janvier aura été productif.
Ou : le mardi, donc [oui, nous sommes le 7 janvier], écrire ces quelques phrases pour expliquer le nouveau genre poétique, le factotum qui doit son nom au roman de Bukowski publié en 1975
poème de 19 vers en deux colonnes, 75 syllabes, structure inventée hier en fait (donc lundi 6 janvier - faut suivre) ou plutôt copiée sur la disposition des étudiants dans l'amphithéâtre
à l'Université (à la fac)
en surveillant un examen (il y avait 75 étudiants sur deux colonnes et 19 rangées)
Voyez comme on s'amuse. Dimanche, en fait, il plut. On joua. On regarda un Buster Keaton. Et quoi et quoi d'autre et tant autre chose.
Codicille —▬— Le mot factotum occupe une certaine place dans l'œuvre de Robert Pinget.
13:09 Publié dans Factotum | Lien permanent | Commentaires (1)