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mardi, 05 juillet 2005

Contrainte ?

Je me contrains, en dépit d’un féroce mal aux yeux et d’un épuisement chaque jour plus marqué, à écrire quelques lignes dans ce carnet de toile, afin de mettre fin aux complaintes de mes lecteurs et aux emportements enthousiastes de mes détracteurs (ces deux catégories ayant, d’ailleurs, une intersection que j’imagine, en mon nombrilisme masochiste, vaste).

Non, cher lecteur, adorable lectrice, vous qui êtes allés chercher sur je ne sais quel blog un illusoire produit de substitution, tel l’héroïnomane perdu que console et désintoxique la méthadone, je ne vous ai pas abandonnés. Non, toi qui ricanes, là-bas, dans le coin, te drapant dans ta cape à l’instar de Judas, je ne te ferai pas ce plaisir, et tu ne diras pas, alexandrinement : « Et au trentième jour, Guillaume se taisit. » (Je signale, d’ailleurs, aux amateurs de poésie et de langue française, que l’on pourrait préférer le décasyllabe de type taratantara : « Au trentième jour, Guillaume se tut. » Mais mes détracteurs sont ainsi : ils ne connaissent pas, les pauvres, l’usage du passé simple.)

Well, after this delirious bout of self-induced megalomania, je vous invite à vous reconnecter prochainement sur ce carnétoile, où vous accueilleront des notes tourangelles.

20:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

GC, l’homme qui pouvait parler/écrire en toute circonstance ? Pas cru un seul instant que la fatigue et l’on ne sait quelle autre faille du corps, te feraient taire.

Écrit par : Livy | mardi, 05 juillet 2005

Justement je me disais qu'il y avait pratiquement 24 h que tu n'avais rien écrit... à peu près impensable. Je suis rassurée, ce n'était qu"un souffle passager, un nuage à peine perceptible dans le grand ciel étoilé de ton carnétoile, et voilà, le flot régulier des mots a recommencé à s'écouler vers la mer - qui ne peut être, pardon, que l'Océan Atlantique puisque la source est à Tours...

Écrit par : fuligineuse | mardi, 05 juillet 2005

Les commentaires sont fermés.