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dimanche, 04 septembre 2005

Notre demeure

Il serait juste de vous décrire un peu la maison où nous vivons, à Tours-Nord. Nous en sommes (hélas) locataires depuis août 2003.

D’extérieur, elle ne paie pas de mine, pavillon de périphérie comme il y en a tant (mais plutôt sobre et dans des matériaux neutres, sinon beaux). Sur le devant, courette protégée de la rue par une rangée de thuyas (…) Derrière, un jardin de dix mètres sur dix environ, avec un très beau cerisier, et quelques arbustes, un minuscule bassin où règne un nénuphar, et où nagent, muets, deux poissons rouges d’une grande banalité mais d’une plus grande résistance encore.

La maison est mitoyenne des deux côtés ; il n’y a donc pas de chemin d’accès direct de la courette au jardin, si ce n’est par le garage, situé à gauche du rez-de-chaussée.

Au rez-de-chaussée, justement, outre une entrée assez grande, on trouve, au fond à gauche, une salle de jeux, qui sert de débarras, et de deuxième chambre d’amis si besoin est (le lit et ses alentours sont dégagés). Par la porte de droite, en venant de l’entrée, on accède à la pièce de vie, qui est de soixante mètres carrés environ, et comprend salon, salle à manger et cuisine américaine (hélas) en enfilade. Par une porte-fenêtre, on peut, du salon, passer dans le jardin.

A l’étage, auquel on accède par un escalier partant de l’entrée, il y a, outre l’assez vaste pièce palière (où traîne souvent l’étendoir, mais où trône aussi la psyché), six pièces: en façade, au-dessus du garage, la chambre des parents; en façade, au-dessus de la salle à manger, le bureau et la bibliothèque; côté jardin, au-dessus du garage (et ayant une cloison commune avec notre chambre), la chambre d’A.; côté jardin, au-dessus de la salle de jeux, la buanderie (avec un canapé et la télévision qui ne sert jamais (c’est une longue histoire)); côté jardin, au-dessus de la cuisine, la (grande) salle de bains; côté jardin, enfin, au-dessus du salon, la chambre d’amis, dite aussi « chambre aux corbeaux », où je me trouve à l’instant même (samedi 3 septembre, 14 h 45). Un couloir qui sépare le bureau-bibliothèque de la salle de bains et de la chambre aux corbeaux ouvre aussi sur un cabinet. Il y a d’autres W.C. au rez-de-chaussée.

La maison a une surface habitable de 170 mètres carrés. Nous ne sommes pas à l’étroit, mais on s’habitue très vite à occuper l’espace.

Bien entendu, chaque pièce mériterait une description détaillée, dans le style de la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Perec, mais cela pourra inspirer de futures notes.

Commentaires

Par analogie, cela me fait penser à la couverture de l'édition de poche de "La vie mode d'emploi". On y voyait la coupe transversale d'une maison, avec chaque pièce vue dans le détail.

J'évite de trop réfléchir à mon intérieur, quelques modestes et malheureux mètres carrés parisiens: en effet, je garde toujours en tête "Les Choses" où Pérec met bien en valeur l'obsession du matériel. Je n'ai jamais pu oublier ce livre, lu au moment du bac ou de la prépa, curieux...

Écrit par : Audrey Hepburn | dimanche, 04 septembre 2005

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