lundi, 19 septembre 2005
19.09.1909
Il y a quatre-vingt seize ans, pas un de moins, paraissait, dans Le Petit Journal, un poème humoristique sur la conquête du Pôle Nord.
23:55 Publié dans Célébrations improbables, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Vais me coucher...
... après plusieurs préparations de textes pour le cours d'"analyse de textes littéraires" de troisième année que je vais enseigner à partir de mardi en huit.
Bonne nuit,
22:03 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (2)
Recteurs, suite
A la suite d’une conversation téléphonique relativement courtoise avec Renaud Domenici, journaliste de la NR dont j’ai assez gravement mis en cause le sérieux avant-hier, je me dois de procéder à la mise au point suivante pour tous les lecteurs de ce blog :
1) Je n’attaque pas systématiquement la NR ni les journalistes (c’est la troisième note, sur presque cinq cents et en trois mois et demi, que je consacre à des bourdes journalistiques).
2) Je ne m’en prends pas aux articles qui donnent la parole à des factions d’extrême-droite par gauchisme (je crois qu’un récent et vif échange, jusqu’à ce jour resté sans suite d’ailleurs, avec une étudiante qui sous-entendait que j’étais moi-même d’extrême-droite, le montre assez).
3) Je serais très heureux d’accueillir tout droit de réponse circonstancié de M. Domenici, avec qui la conversation fut d’ailleurs très éclairante et aimable, de même que j’aimerais parfois que les journalistes spécialisés dans les questions d’éducation ne se contentent pas de reprendre les dépêches d’agence (dans ce cas précis, essayer de trouver un point de vue différent de ceux des fondamentalistes de SOS-Education ne devait pas être trop difficile).
4) Je présente publiquement mes excuses à M. Domenici pour avoir écrit que son article était “truffé d’erreurs”, alors qu’il comportait seulement une incohérence technique et un saucissonnage citationnel qui prêtait au contresens ; je viens d’ailleurs de corriger la note qui le mettait en cause, et de mettre de l’eau dans mon vin.
Enfin, je tiens à préciser que mon indignation de samedi ne provenait pas d’un quelconque esprit de corps, ni d’un parti pris de défense d’un collègue (et supérieur hiérarchique), ni d’une quelconque résurgence d’une omerta propre à l’Education nationale, mais d’une réelle inquiétude face au pouvoir d’une association qui peut se vanter d’avoir obtenu la tête d’un recteur pour des raisons totalement fallacieuses: le sujet de 1ère L sur la contraception n’était en rien ni “scabreux” ni “douteux” ni discutable ; il était entièrement conforme au programme, comportait des questions variées, dont une partie sur l’IVG, qui, je le rappelle, est légale en France et dont la mention dans un sujet de baccalauréat ne saurait être considérée comme une entorse à la laïcité et au respect des opinions personnelles. Imaginerait-on de sanctionner l’auteur d’un sujet de géographie sur le Brésil parce qu’un groupuscule de brésilophobes s’en serait ému? Le Brésil existe, et l’IVG est une pratique légale et sérieusement encadrée dans notre pays.
A l’exception des réactions disproportionnées d’organismes hostiles par principe à l’IVG et qui voudraient revenir par tous les moyens sur les acquis de ces dernières décennies en matière de droits civiques, ce sujet n’a d’ailleurs soulevé aucune polémique, comme l’a montré, entre autres, la réaction étonnée, sur ce blog, de Marione, candidate ayant préparé l’épreuve et pourtant lycéenne dans un établissement privé de confession catholique, où l’on imagine qu’un certain écho aurait été donné à une telle polémique, si elle avait eu lieu.
Le sujet de français qui a valu son “limogeage” au recteur de Rennes avait, lui, donné lieu à une vraie polémique et présentait quelques points discutables. Mais le sujet de SVT de 1ère L n’était en rien condamnable, et n’a été monté en épingle que pour nuire à l’enseignement rationnel et positif des sciences.
En d’autres termes, il est scandaleux et anormal que des factions obscurantistes puissent faire valoir leurs préjugés contre l’intérêt même de l’école républicaine. Si le Ministre a bel et bien muté M. le Recteur sous les coups d’estoc de cette cabale, comment ne pas imaginer que, demain, la première diffamation infondée coûtera sa place à tel député, ou à tel autre officiel? C’est là l’essentiel de mes reproches à M. Domenici : cette double sanction, si elle est avérée, crée un précédent tout à fait regrettable de retour à l’ordre moral et de tentative de contrôle de l’enseignement public par une fraction sectaire de la population française. Or, de cela, il n’est nullement question dans l’article. M. Domenici considère comme un fait avéré que les recteurs aient été en faute ; ce n’est pas le cas, d’où mon soutien à ces collègues qui n’ont pas failli.
19:15 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)
WABW : panique, panade, pépins, pizza
Encore une journée harassante de travail principalement administratif, outre la préparation, pour la reprographie, des différents dossiers à distribuer aux étudiants lors des premiers cours. J’ai sué sang et eau sur de nouvelles paniques liées aux emplois du temps : il va falloir ouvrir de nouveaux groupes, de traduction notamment, en troisième année, ce qui, dans la mesure où nous devons remettre les emplois du temps aux étudiants dès mercredi, ne va pas être de la tarte, puisque P***, la directrice du département, n’était pas là aujourd’hui, et qu’elle n’a pu contacter les collègues susceptibles de prendre en charge ces enseignements. Autre panique, la panade des UE libres (unités d’enseignement libres), dont certaines sont confirmées, d’autres annulées pour cause de trop faibles effectifs, mais surtout… dont certaines vont peut-être ouvrir, mais peut-être pas, et les cours commencent lundi prochain, et ni le professeur ni les étudiants ne savent s’ils auront lieu…
Du coup, comme la mienne, sur les "formes de l’humour britannique", qui doit avoir lieu tous les lundis du premier semestre de six à huit, fait partie des cas tangents, j’ai déjà annoncé que les cours, si elle était ouverte, commenceraient le 3 octobre, et que le cours du 26 septembre serait remplacé à une date ultérieure. J’en passe et des meilleures.
J’ai un peu discuté avec AA, qui me dit que l’adaptation de son fils, âgé de dix mois, à la crèche, se passe comme ci comme ça, et que les premiers pépins du style rhinite commencent déjà à pointer le bout du nez (c’est le cas de le dire), ce qui m’a rappelé l’année d’A. en crèche ici, au Hallebardier, qui ne fut qu’une longue, onéreuse et confuse année de fièvres soudaines, de rhinopharyngites inexpliquées, et de débats avec la directrice de la crèche, qui ne voulait pas admettre que 25° en plein hiver, dans un établissement comme le sien, c’était au moins quatre degrés de trop. Finalement, j’avais fini, fort peu fier de moi mais à bout, par signaler le problème à la mairie, qui avait fait passer une entreprise de chauffage, qui avait confirmé qu’il y avait un problème, installé des thermomètres dans toutes les salles d’accueil et procédé aux réparations ; dès lors (après février), A. n’avait plus été malade. Il faisait entre 19° et 21° dans la crèche, et plus de microbes et virus en tous sens !
Le seul agrément de cette journée de travail fut le déjeuner, avec Irène, au nouveau restaurant italien de la Place du Grand Marché, Coco Mario je crois, où nous avons été servis par une jeune fille que je pensais connaître de vue, et qui, effectivement, nous a demandés au moment de l’addition si nous travaillions à la fac d’anglais, car elle avait dû m’avoir comme examinateur (la pauvre!) lors d’un oral, et qui, cette année, va préparer le CAPES. Je la verrai donc dès mardi prochain.
18:25 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche, jour des blogueurs...?
N'ayant publié qu'une note hier, je m'aperçois toutefois que ce carnet de toile a reçu, en ce dimanche, 280 visiteurs, pour 916 pages vues, soit presque un record. Cela montre qu'il faut que je me calme de temps à autre, pour permettre aux uns et aux autres de se livrer à une séance de rattrapage en lisant les "vieilles notes".
11:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)
Gravitations
Ce n'est pas une épopée C'est une
Envie d’amour au clair de lune
L’abri contre le mal, la bride sur
Le cou… mieux vaut la morsure
Tout n’a pas été vendu
Vois au fond de mes yeux cet autre œil éperdu
09:15 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (1)