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mercredi, 12 octobre 2005

Comment je me suis senti revivre

Hier, à quatre heures et demie, après une journée déjà fatigante, six heures de cours, un aller-retour Tanneurs-Fromont avec un cartable fort lourd, sans compter plusieurs mauvaises nuits avant, il me restait une heure et demie de cours à donner, et, installé à la terrasse du Vieux Mûrier, place Plumereau, avec deux collègues, dont Irène, je me suis senti revivre, à peine la douce blondeur du demi eut franchi mes lèvres. Ma voisine m’a fait remarquer que la bière risquait de m’endormir, alors que ce verre m’a fait le plus grand bien, m’a désaltéré, relaxé, délié la langue, j’ai ensuite été d’une grande lucidité pendant ce difficile cours d’analyse de textes littéraires, tous sons et accents toniques bien à leur place, attentif ô combien aux suggestions des étudiants, j’ai rarement été aussi content du déroulement d’un cours. De retour chez moi, le soir, j’ai eu envie d’une autre bière, je me suis descendu une 1664, qui m’a également rafraîchi le gosier, aéré le cerveau. J’aurais pu repartir à la fac faire cours de neuf heures du soir à minuit !

J’ai déjà fait remarquer à plusieurs collègues qu’un ou deux verres de vin au déjeuner me mettaient dans les conditions idéales pour enseigner l’après-midi. Hypothèse non confirmée par mes interlocuteurs qui doivent voir en moi, du coup, un véritable alcoolique, alors que, chez moi, j’ouvre une bouteille de vin tous les quinze jours en moyenne, je ne prends jamais ni apéritif ni digestif, parfois une bière, mais généralement en compagnie. Donc, ce dont j’ai besoin, c’est du verre d’alcool (vin ou bière) du déjeuner avant de faire cours. Je ne suis donc pas guetté par la cirrhose !

Commentaires

Le petit verre de vin par jour, je m'y suis également très bien habitué d'autant que c'est parait-il excellent pour les artères, que ça décrasse...

Écrit par : Vrai Parisien | jeudi, 13 octobre 2005

Certainement. Toutefois, ce n'était pas là mon propos: je passe généralement une voire deux semaine(s) sans boire une seule goutte d'alcool. Mais au restaurant, et également avant d'aller faire cours, un ou deux verres de vin, c'est un must.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 13 octobre 2005

Bienvenu au club des faux alcooliques, Guillaume.
Je pense que ça permet de détendre les trop consciencieux (dont vous faites partie, me trompe-je? (dites, vous n'avez pas peur d'être lu par des élèves? ainsi naissent les réputations...))

Bon, si vous venez à Paris, je vous invite à boire une Guinness avec des beignets de camembert à la confiture d'airelle.

Écrit par : VS | jeudi, 13 octobre 2005

Mais je crois être lu par mes étudiants... Et alors? On autorise les gens à conduire avec deux verres de vin dans le cornet, ce qui est une erreur. Le vin ne nuit pas à la pratique pédagogique comme aux réflexes de conduite, me semble-t-il...

Écrit par : Guillaume pas tout à fait pochtron quand même | vendredi, 14 octobre 2005

Mais je sais bien que vous êtes lu par vos étudiants :-))

(Le camembert frit tient qd même).

Écrit par : VS | vendredi, 14 octobre 2005

Bon, OK, renonçons: chers étudiants, je bois. Imaginez combien les cours seraient plus affinés si j'étais sobre. C'était cela, le secret de ma méforme, du phénomène récurrent du bris de craie (dix fois en deux heures lundi dernier), de ma difficulté à prononcer "musicianship" ce matin, etc.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 14 octobre 2005

vous êtes même lu par vos anciens élèves !!!!!

Écrit par : lily | samedi, 12 mai 2007

Les commentaires sont fermés.