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mercredi, 12 octobre 2005

Château du Rivau

Dimanche, après un tour au vide-greniers de Saint-Etienne de Chigny (où, en guise de marché gourmand, il n’y avait qu’une pauvre marchande de gaufres et une charcutière spécialisée dans les saucissons divers), nous avons voulu visiter la vieille église de Cravant, très belle, mais qui est fermée pour cause de travaux, puis la Sainte-Chapelle et les communs en U de Champigny-sur-Veude, qui laissent deviner combien le château du XVIème devait être grandiose. Mais ce site également était fermé, celui-là pour cause de fermeture annuelle du 1er octobre au 30 avril… Nous attendrons donc mai.

 

En revanche, le très beau et méconnu château du Rivau, au sud de Chinon, nous a ouvert ses portes. Le mieux est de citer le prospectus, fort concis et précis :

La récente réunification des communs (pédiluve, pressoir, écuries Renaissance, fontaine à bec de canette et grange dîmière) au château permet à cet ensemble architectural unique du XVe et du XVIe siècle de revivre. Les jardins du château, re-créés d’après les documents recueillis dans les archives du Rivau, évoquent les gravures du Moyen Âge et les contes de fées qui s’en sont inspirés.

 

Comme la veille, pour le château de Cinq-Mars la Pile, nous avons été bien inspirés, car le tour des jardins constitue, par un temps doux et ensoleillé, un but idéal de promenade. Toutefois, l’inspiration soi-disant médiévale signifie que les propriétaires, aidés en cela, à ce que j’ai compris, par la DRAC et le Ministère de la Culture, ont fait appel à des artistes ou artisans qui ont mis en place des installations plus ou moins astucieuses, plus ou moins jolies aussi, et dont l’une consiste en une série de nains de jardin… Tout n’est pas très beau, autant dire, quoique l’échiquier avec la famille des pots de fleurs soit assez réussi, et quoique le labyrinthe d’Alice reste fort sobre. Mais l’essentiel, sans doute, est que cela plaise aux enfants, ce qui s’est vérifié avec notre fils.

 

Sinon, la visite du château se restreint à quatre grandes salles dans le corps de logis principal. Outre les trophées, inévitables dans cette région où la tradition de la chasse à courre ne se dément pas, il y a un très bel autel en bois du XVIIème siècle. Le plafond peint de la salle dite « du festin de Balthazar » est très beau. La salle des dames est également d’une belle unité, et restaurée avec goût et finesse historique.

Commentaires

O saisons, ô châteaux !

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 13 octobre 2005

Hier, au cours de l'atelier de traduction de Markowicz (mémorable moment), le sieur M. a longuement commenté le beau distique de Rimbaud:
"C'est la mer allée
Avec le soleil"
Le plus beau vers de la langue française, dixit.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 14 octobre 2005

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