samedi, 28 janvier 2006
Calgary
[En écoute : « Bosnia », de Mark Dresser, par le Double Trio (album Green Dolphy Suite. Enja, 1995. ENJ 9011-2 – un disque fétiche qui depuis longtemps m’accompagne).]
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Le Magazine littéraire du mois de février publie une partie de la fin inédite de Gros-Câlin, roman de Romain Gary qu’il publia sous le pseudonyme d’Emile Ajar (avant le coup de jarnac que constitua La Vie devant soi). Je n’ai pas lu ce roman, et ne prétends donc pas donner mon avis sur la version publiée, dont cette fin inédite n’est qu’une variante. Mais ce qui est patent, à lire ces quelques pages, c’est que cela ne va pas changer mon opinion, formée il y a longtemps en bâillant, que Romain Gary n’était pas un grand écrivain. Que de pauvreté ! que de fades redites !
Je crains que certains des lecteurs de ce carnet n’avalent leur chapeau, ne bondissent au plafond, avant de m’expliquer 1) pourquoi j’ai tort 2) qu’ils ne remettront plus les pieds en Touraine sereine*.
Soyons clairs : je ne demande qu’à avoir tort. Dois-je donner sa chance à Gros-Câlin, ou à tout autre Ajar/Gary ?
* … auquel cas je me prosterne et retirerai cette fâcheuse note**.
** Evidemment, ne l’écoutez pas : il n’en fera rien.
16:23 Publié dans Jazeur méridional, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Bah tu sais... j'aime beaucoup La Vie devant soi (la maîtrise de la progression), Bartleby et Cie vient de me décevoir...
Écrit par : VS | samedi, 28 janvier 2006
Gary, je ne l'ai jamais lu non plus mais je n'ai vraimetn pas envie. Sa pose de l'aventurier me répugne tout à fait. Les vrais aventuriers n'ont pas l'auto-proclamation glorieuse constamment à la bouche. J'entrevois sans peine ce qu'il doit valoir littérairement, ça me suffit.
Écrit par : N.O. | samedi, 28 janvier 2006
Pardonnez cet erratum : j'ai lu un Ajar (La Vie devant soi) et un Gary (La Promesse de l'aube). Mais l'un et l'autre m'avaient ennuyé.
Écrit par : Guillaume | samedi, 28 janvier 2006
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