samedi, 28 janvier 2006
Cure de mots (1111)
Le Livre, cette librairie pas vraiment curieuse – ce serait curieux d’écrire cela ; qu’elle est curieux. Les deux libraires forment un couple intrigant, curieusement assorti – peut-être. Mais la librairie est, tout simplement, une vraie librairie. C’est peut-être cela, le plus curieux : que cela existe encore.
Ici, on ne veut pas de curieux.
Cette formule ambiguë, pourraient se l’approprier, en des sens différents, Laurent, le libraire sec du Livre, et ses inverses, les marchands de soupe des supermarchés et des FNAC. En des sens différents.
18:30 Publié dans Le Livre des mines | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
À la FNAC, on ne veut personne, point. Cela a été mon impression aux Halles en essayant d'avoir de l'aide -- j'ai dû demander trois fois et j'ai fini par trouver moi-même lorsqu'on a enfin daigné me dire "Par là", faisant un geste obscur d'une main lassée.
Écrit par : joye | samedi, 28 janvier 2006
Toujours à la FNAC (une FNAC de province), il y a quelques années:alors que je demandais le dernier livre de Kundera (je crois qu'il s'agissait à cette époque de La lenteur (lire ce titre en italique)), je me suis entendu répondre: "Allez voir au rayon Afrique".
... La librairie Le Livre (italiques) se situe-t-elle à Tours?
Écrit par : Philippe | dimanche, 29 janvier 2006
LE LIVRE est la seule librairie digne de ce nom, à Tours.
Le marchand de bouquins (et non libraire) qui vous avait renseigné devait confondre Kundera et Kourouma. Milan n'est plus dans Rome ; il est tout où je suis.
Écrit par : Guillaume | dimanche, 29 janvier 2006
Je me rangerai à votre remarque pour convenir, au bénéfice du doute, que ce marchand avait confondu ces deux écrivains.
Trop d'exils! Que ces lieux amadouent, magnanimes,
Et l'ire et le courroux de ce curieux transport.
Écrit par : Philippe | dimanche, 29 janvier 2006
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