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mardi, 06 mars 2007

Eh non, c’est faux

Au petit jeu des neuf énoncés vrais, seul le seigneur Chieuvrou – ainsi que je l’ai annoncé avant-hier – a tiré son épingle du jeu.

En effet, seule la phrase n° 2 était fausse. Il s’agissait d’un énoncé farci de petits détails qui pouvaient être autant de chausse-trapes, mais qui, du coup, donnèrent l’illusion du réel. Terrain miné, ce qui est anecdotique et loufoque paraît toujours vrai, n’est-ce pas ?

Quel est donc l’élément du deuxième énoncé qui le rend faux ? Récemment : exact ; ce dont il est question dans cette phrase a eu lieu le 27 février dernier. Hôtel du Mail à Angers : c’est bien là que nous nous trouvions. Sécher un chien en peluche : grotesque mais vrai. Sami est le nom du chien : oui (même si le taulier a lancé, assez énigmatiquement, à mon fils : « eh bien, tu ne risques pas de le perdre, ton Chonchon »). Ce qui est faux donc n’est ni le prédicat ni les compléments, ni la relative, mais le sujet : c’est ma compagne qui – le ridicule ne tuant pas et le chien s’étant mouillé sous la pluie – entreprit, mardi dernier, de sécher Sami dans la salle de bains de l’hôtel du Mail. J’ajoute que, si j’avais bien ruminé ce projet de billet depuis douze jours au moment de sa publication réelle, c’est cet incident absurde qui m’a donné l’idée de l’énoncé erroné à glisser au milieu des véritables.

Voilà. Je rappelle au seigneur Chieuvrou que je lui offrirai un livre et l’invite à boire un bon verre somewhere. Des internautes à qui j’ai demandé de faire ce jeu, certains se sont défilés ; je ne dénonce personne, mais bon… Allez, du nerf, comme aurait dit Robert Pinget ! Je signale aussi qu’Aurélie m’a envoyé ses 10 phrases, qu’elle me demande de ne publier qu’après le 23 mars. Rendez-vous pris donc, dans deux semaines et demie.

Commentaires

Qui s'est défilé ? C'est très dur, cher Guillaume, de réunir une neuvaine d'exploits, plus une calembredaine en si peu de temps ! Laissez-nous donc ruminer également, que diable (et meuh) ! Bon, si j'y pense plus d'ici un mois, faudra me le rappeller quand même.

Écrit par : Simon | mardi, 06 mars 2007

Ooooh mais dis donc, je n'avais pas remarqué les "au sujet de" dans les "flagorneries" antéchronologiques (fraîchement décuplées). C'est très fin ! Allez je retourne faire de la traduction ... (trouverai-je un correcteur ?)

Écrit par : Simon | mardi, 06 mars 2007

... coupé-collé d'un autre site [NDLR]


Puisque nous sommes ici en lieu sûr, à l'abri, autrement dit, de l'éventuelle aigreur de candidats ayant piteusement échoué à votre grand jeu-énigme du 2 mars dernier et ayant pu nourrir depuis lors une haine farouche envers son vainqueur auréolé de gloire, je peux vous le dire tout net : votre aimable proposition de me récompenser par un livre me met dans un certain embarras, pour ne pas dire un embarras certain.

Si je voulais tout d'abord verser dans un sain délire paranoïaque, je pourrais, pour tenter de justifier l'hésitation que je semble marquer devant cette attention, à laquelle laissez-moi par ailleurs vous dire que je suis très sensible, invoquer l'étrangeté de la rapidité, rien moins que suspecte, avec laquelle j'ai été proclamé vainqueur de cette épreuve sitôt que j'ai eu avancé une réponse à votre énigme. De là à penser qu'il s'agirait en fait de m'attirer dans un guet-apens dans l'arrière-salle de quelque bouge du Vieux Tours, à la suite de quoi je me retrouverais au petit matin couché à même le sol sur les bords de la Loire, pieds et poings liés et les flancs bourrés des coups de tatane d'une escouade de profs anti-Sarkolène du département d'anglais de l'université François-Rabelais, il n'y a qu'un pas, que je me garderais bien cependant de franchir. À bien y réfléchir, en effet, aucun contentieux sérieux ne nous oppose : je ne connais pas Adrien Soissons, et les quelques membres du MJS que j'ai pu approcher autrefois ne pourraient plus guère justifier une appartenance à ce mouvement, dont le J semblerait dans leur cas effectivement un peu incongru ; mes piques d'il y a quelques mois, à la pointe à vrai dire bien émoussée, contre une prétendue radinerie des enseignants n'ont jamais relevé que de la boutade, même si elles n'ont, semble-t-il, une bonne dose de mauvaise foi aidant, pas toujours été prises comme telles par tout le monde ; enfin, mes critiques, sur votre blogue, à propos de lou Bayrou ne furent, nul ne pourrait le nier, que fort peu virulentes. S'ajoute à cela, à titre accessoire, le fait que je ne vous vois pas forcément en chef de bande violent aux méthodes mafieuses et aux yeux injectés de sang.

La raison de mon hésitation est donc à chercher ailleurs. Elle est double, tenant en fait autant à mon amour-propre qu'à mon souhait de ne pas vous causer une trop grande déception.

Je ne vous cacherai pas en effet que si je tire un avantage certain à rester dans un confortable quasi- anonymat, j'apprécie plus encore le halo de mystère qui, aux yeux de... deux ou trois, voire... un ou deux lecteurs occasionnels des bribes de pensée profonde que je livre au vaste monde à la faveur de commentaires sur les blogues des uns ou des autres, semble curieusement s'être formé autour de mon humble personne (et dont la consécration fut sans conteste, indépendamment des craintes que je devais en concevoir par la suite quant à la captation de mon identité, un récit déjà ancien de MuMM). Voilà pour ce qui est de mon amour-propre.

La seconde raison rejoint la première. N'est-il pas à craindre en effet, si nous devons nous rencontrer, que ce « Mystère Astolphe Chieuvrou » devienne soudainement sans objet et que je vous apparaisse par contrecoup bien falot ? Car qui vous dit que vous n'aurez pas face à vous, plutôt que le flamboyant vendeur de munster tout droit sorti d'un roman d'Edgar Poe retravaillé par Alphonse Allais, un horrible petit bonhomme dégarni et grassouillet disparaissant sous la grosse écharpe de laine tricotée par Madame et n'ayant pour seule conversation qu'une interminable jérémiade à base d'indice minoré et d'échelon bloqué ? Ainsi, à titre d'exemple, autant vous prévenir tout de suite : je porte le béret par temps de pluie ou de grand vent...

Cela dit, c'est quoi comme bouquin ? Euh... je voulais dire : vous connaissez mon adresse ouébienne, vos conditions seront donc les miennes.

******************

.. ce qui suit fut originalement publié sur "Touraine sereine" [NDLR] :

Comme je suis un peu lent à la comprenette, je viens seulement d'entrevoir, en lisant sous votre plume que la demoiselle Aurélie vous avait envoyé ses dix phrases, que le défi que vous nous demandiez de relever dans votre note du 2 mars dernier n'était pas tant de répondre à votre énigme que d'en proposer une nous-mêmes...

Comme ma vie est totalement dénuée du moindre intérêt, j'aime mieux vous prévenir que les dix propositions que j'ai pu à grand'peine aligner (et que, si je comprends bien, vous vous proposez généreusement d'héberger sur votre blogue) sont d'une assez grande platitude...

Comme je ne sais pas trop où vous les envoyer, je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'indiquer la procédure à suivre.

Comme c'est tout ce que je trouve à dire pour ce soir, je m'en tiendrai donc à ces quelques phrases.

Écrit par : Chieuvrou | samedi, 10 mars 2007

Ah ben d'accord, bonjour la confidentialité ! Pour quoi je vais passer, moi, maintenant, auprès des autres participants, ceux que j'ai dit qu'ils avaient piteusement échoué à votre énigme ? (Pardonnez, Guillaume, ce style un peu relâché, passée une certaine heure, ma vraie nature reprend rapidement le dessus dès lors que je me laisse aller à une poussée d'indignation). Éjecté comme un malpropre de XTZRWK (ah, la vache, sacrément efficace votre système de brouillage automatique), et en dehors de la période légale d'expulsion encore ! Non mais, des fois, je sens le gaz, peut-être ? Ah, ben ça, ça nous promet si lou Bayrou est élu...

Hum... Reprenons plutôt. Je comprends fort bien, Guillaume, votre choix de transférer ces modestes écrits de XTZRWK (mazette ! je n'en reviens toujours pas) vers Touraine Sereine et ne saurais vous en tenir rigueur, puisqu'il est bien évident que vous êtes seul maître à bord. Je ne vous cacherai pas, d'ailleurs, que j'ai un peu hésité avant de les envoyer sur XTZRWK (ah ! ça me surprend toujours !) mais, craignant d'abuser de votre hospitalité pour ma correspondance personnelle, j'ai voulu simplement équilibrer l'ultime échange que je comptais avoir sur XTZRWK (!) avec mon ancien comparse par un message à vous adressé – et non dénué de rapport, qui plus est, avec la note publiée sur... (ah non, je ne l'écris pas, ça me fait trop rire).

Rassurez-vous, Guillaume, je ne crierai donc pas à la censure, trop heureux, sans doute, d'avoir échappé à la trappe.

Faites voir, encore un coup : XTZRWK ... XTZRWK ... XTZRWK ... Ha, ha ! Trop marrant !

Écrit par : Chieuvrou | mardi, 13 mars 2007

Cher Astolphe,

merci de votre compréhension. Vous me faites de plus en plus rire, et je crains en effet d'être déçu par la version non écrite de votre personnalité... mais c'est un risque à courir, et je vais vous écrire sur votre boîte électronique et non sur TGHJKY (tiens, chez moi aussi !).

Bien à vous,

Écrit par : Guillaume | mardi, 13 mars 2007

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