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mardi, 03 avril 2007

Bob Dylan ici, approche en plané

Obsession ? Il ne faudrait pas écouter Tweedle Dee & Tweedle Dum pour la dix-huitième fois en trois jours. Il y a tant d'autres chansons de Bob Dylan que je connais mal, ou pas du tout. Celle que je viens de citer est la première du pénultième album, Love & Theft, qui m'avait d'abord surpris, déconcerté, découragé. En fait, après quelques écoutes, c'est un des plus beaux*.

Ce samedi, ce sera - sans que je perçoive tout à fait comment ça va se dérouler - l'atelier "Traduire Bob Dylan" sous la houlette de François Bon. Finalement, il se trouve quasiment une trentaine d'étudiants motivés pour cette journée pourtant placée au pire moment : un samedi, et sur le week-end de Pâques en sus !

François Bon m'a écrit pour préciser que l'essentiel de nos réflexions porterait sur Ballad of a thin man, Desolation Row, Visions of Johanna, mais aussi les 11 épitaphes (que je ne connais pas (honte à moi !)) et My Life in a stolen moment.

Cette semaine, de toute façon, c'est encore, outre le boulot habituel, la panique : organisation des examens, remplacement d'une collègue malade pour trois de ses cours,  préparation des partiels, préparation de l'atelier, usw. Du coup, je ne pourrai pas prendre le train fantôme à la B.U. cette après-midi et devrai me contenter de ce que le chauffeur-lecteur François en écrira sur son site.

Bien entendu, il y a aussi la pile de livres toujours plus volumineuse qui menace de s'effondrer sur moi dans mon sommeil, les quatre en train (même pas fantôme) et les dix ou douze lus qui me supplient d'écrire quelque chose à leur sujet ici ou dans mon autre carnétoile, oui, de tirer quelques paragraphes des notes jetées tout à trac sur les brimborions de papier glissés entre leurs pages.

 

* De Love & Theft, il faudrait dire, surtout, que le déclic est venu quand j'ai entendu les centaines d'échos nappés à Bo Diddley ou Robert Johnson. Du miel de millefleurs. Honeymoon blues, anyone ?

Commentaires

Et bien, si j'avais (sû?) que chaque vendredi je me trouvais en présence d'un admirateur de Bob Dylan, je m'en serais trouvé changé...Bon j'exagère, d'accord, mais c'est plaisant de savoir ça, je suis impatient d'aller à cet atelier, et Simon m'a l'air aussi motivé, enfin j'espère...Il faudrait que l'on traduise ces textes si François Bon a décidé de bosser dessus, cela va sans dire.

Écrit par : Tony | mardi, 03 avril 2007

Vous pouvez vous partager ça, quelques strophes par ci quelques strophes par là. Vous pouvez aussi partir des traductions existantes, dont l'on trouve quelques-unes sur le versant français du site officiel : www.bobdylan-fr.com.

Un doute en orthographe ? c'était "su". Le circonflexe n'est employé, au participe passé, que pour distinguer deux homonymes : je dois / j'ai dû (confusion possible avec l'article "du").

Écrit par : Guillaume Cingal | mardi, 03 avril 2007

Quand je pense que j'ai osé écrire, hier, que vous aviez des horaires confortables, alors que vous avez l'air de bosser trois fois comme moi ! Mille pardons, cher Guillaume : le rewriter se casse en tout petits morceaux et se balaie lui-même sous le tapis du salon...

Écrit par : didier goux | mardi, 03 avril 2007

Ah oui il y a aussi les textes directement en anglais, je pense ssayer de faire la traduction par moi-même, ça serait plus personnel. En tout cas l'impatience se faire sentir.

Écrit par : Tony | mardi, 03 avril 2007

Par contre, il faudra m'expliquer comme vous faites, avec de telles journées, pour avoir le temps d'écrire des commentaires. Entre deux cours?Je vous soupçonne fortement d'avoir un stratagème vous permettant d'écrire pendant vos cours....

Écrit par : Tony | mardi, 03 avril 2007

Dommage, François Bon n'a pas retenu "Sad-Eyed lady of the Lowlands" : là il y avait vraiment de quoi tenir jusqu'à la Pentecôte ! (Je me souviens d'une traduction où il était question de "souvenirs de fer-blanc de la rue de la Mise en boîte" ("your sheet-metal memory of Cannery Row") et de "tes embrasements d'enfance sur ton tapis de minuit, tes mains espagnoles et les drogues de ta mère" ("your childhood flames on your midnight rug, and your spanish manners and your mother's drugs")).

J'adore la fin des 11 epitaphes :

There's a movie called
"Shoot the Piano Player"
the last line proclaimin'
"music, man, that's where it's at"
it is a religious line
outside, the chimes rung
and they
are still ringin'

Écrit par : Etienne | mardi, 03 avril 2007

Trente alors qu'il me sembait qu'il n'y avait de la place que pour vingt dans les invitations... J'ai bien failli m'y inscrire avant de voir la date, qui se trouve effectivement coïncider avec le samedi saint. C'est comme le tournoi sportif de mon petit frère qui est programmé carrément le jour de Pâques (et voilà, je pars encore dans ce qui n'a rien à voir)... Enfin, il y aura sûrement d'autres occasions de s'amuser en groupe !

CECI EST UN "POST-LE" : Suis passée à votre bureau ce matin, z'étiez pas là. Au secréatariat on m'a dit que vous ne deviez effectivement pas être présent à la fac, puisque vous aviez envoyé un mail à 9h36 et que vous n'étiez pas passé dire bonjour, ce que vous ne manquez presque jamais de faire quand vous êtes là. Les trois secrétaires se sont également empressées de me demander si je voulais qu'elles vous envoient un mail. J'ai dit non. je peux bien le faire toute seule. Je le fais donc de suite. (Mais qu'est-ce qu'elles sont dévouées, ces secrétaires d'anglais...).

Écrit par : Chloé | mardi, 03 avril 2007

Un "postE-le", avec un E, Chloé !

Écrit par : Didier Goux | mardi, 03 avril 2007

On peut venir sans avoir fait ses devoirs samedi?

Écrit par : Simon | mardi, 03 avril 2007

You mean this?
http://www.last.fm/music/Robert+Johnson/_/Honeymoon+Blues

Écrit par : pat | mardi, 03 avril 2007

Je ne sais même pas s'il vient samedi, peut-être le verra-t-on.. Mardi, en tout cas, il n'était pas sur *Touraine Sereine*. Excuses.

Écrit par : emynonA | mercredi, 04 avril 2007

il est fichu le Etienne, faudra qu'il la traduise, Sad Eyed Lady... une des plus belles évidemment - pour ma part j'essayerai de bosser aussi sur Hattie Caroll, il y a des trucs incroyablement simples, du genre "elle vidait les cendriers" c'est ce genre de surgissement du concret qui va nous donner matière

Écrit par : FB | mercredi, 04 avril 2007

Les commentaires sont fermés.