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mardi, 17 avril 2007

Mardi craves

À midi tapant, j'ai observé le manège de quatre corbeaux (une corneille, un freux et deux choucas) qui fouaillaient et arpentaient de concert un champ fraîchement retourné le long de l'avenue Daniel-Mayer. Il est rare de voir les trois espèces ainsi réunies, dans un semblant d'harmonie parfaite.

Pendant que je nettoyais les vitres des pièces du premier étage, je voyais, comme dans un cadrage que traversait énergiquement le chiffon vert clair, A. et son ami M., venu pour l'après-midi, vaquer à leurs jeux, dans le jardinet. Les camions benne ne transportent pas tous de la terre ou du gravier. Au déjeuner, on a évoqué les chocards et les craves.

Il y a quinze mois, à vue de mémoire, j'avais publié une série de photographies de l'avenue Maginot. C'était lors de la précédente vidange (j'ai un peu tardé).

Commentaires

Seigneur quand froide est la prairie
Quand dans les hameaux abattus
Les longs angélus se sont tus
Sur la nature défleurie
Faites s'abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux

(J'ai la flemme de me lever pour voir où est la ponctuation, donc je la joue fainéant apollinarien...)

Écrit par : Didier Goux | mardi, 17 avril 2007

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