Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 06 novembre 2007

Blocage des Tanneurs, suite

Sortie de secours bloquéeL'A.G. fatidique Salle 32, Tanneurs Empilement trotzkyste Salles vidées Sortie de secours bloquée

Quand le blocage de la fac sera terminé, ces braves étudiants soi-disant de gauche laisseront les agents se taper le travail de rangement et nettoyer leur bazar.

Par ailleurs, si un incendie se déclare, les membres du personnel coincés à l'intérieur du site Tanneurs ne pourront pas emprunter les sorties de secours. Ceux des "bloqueurs" avec qui j'ai discuté cette après-midi m'ont déclaré qu'il n'y aurait "pas d'incendie". Je suppose qu'ils sont capables de décider en A.G. que les incendies n'existent pas... enfin, du moment qu'ils empêchent les personnes d'un avis différent de parler, bien sûr...

D'Elbeuf au second degré

......... Où je n'eus pas de prix .......

 



(Cette note est l'exact reflet temporel de celle publiée ce matin, en buvant mon café, et que j'ai failli oublier de classer dans la catégorie Autres gammes, peu prolifique. Ai-je noté (je sais bien que non) que, pour complaire à ma grand-mère maternelle, qui me l'a prêté, je suis en train de lire Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel, qui m'a d'abord prodigieusement agacé, puis m'intrigue, ce qui risque de se terminer par un abandon au bout de 150 pages ? (J'en ai lu 120.)

Avant de prendre un "break" de quatre jours, j'avais achevé de lire le Bob Dylan de François Bon, que j'ai beaucoup aimé, même si, à mon sens, François est trop dur (ou trop elliptique (ce qui, en l'espèce, revient au même)) avec les disques des années 80-90.)

Tanneurs, blocage, ça recommence...

Blocage de l'Université François-Rabelais, c'est reparti pour un tour. Depuis ce matin, le site de la rue des Tanneurs est bloqué par une poignée de révoltés professionnels.

Hier matin, en les voyant afficher partout leurs affiches gribouillées de vert et de rouge, je me disais que ces habitués de la grogne avaient dû passer une nuit blanche à leurs barbouillages et que l'étape suivante, dans leur délire (certainement médicamenteux), consisterait à sortir des vingtaines de tables des salles de cours et à bloquer toutes les entrées. Bingo !

Ainsi, ce matin, les étudiants ne pouvaient pas rentrer, et étaient conviés, par les 2% d'étudiants ultra-minoritaires qui organisent A.G. sur A.G. depuis trois semaines pour dénoncer la loi sur l'autonomie des universités, à assister à une A.G. extraordinaire à 9 h dans l'amphithéâtre Thélème. J'ai discuté près d'une demi-heure avec un groupe d'étudiants "bloqueurs", qui avaient l'air plutôt fins et modérés, à l'exception d'un espèce de bègue complètement allumé. Ils m'ont assuré que, contrairement au mouvement du printemps 2006, la démocratie serait respectée dans les A.G. Je suis très sceptique, car le terrorisme rhétorique et l'infiltration sont les procédés habituels d'une minorité de "meneurs", mais attendons de voir...

Pour le moment, ça ressemble à s'y méprendre au mouvement de février-avril 2006 : on s'agite dans tous les sens pendant plusieurs semaines, puis, quand on voit que l'immense majorité des étudiants s'en contrefout, on décide d'imposer son opinion minoritaire à la majorité, et par la force. Sur le trottoir, la quasi-totalité des étudiants lançaient, d'un air blasé ou furibard, des "Ah non, ça ne va pas recommencer, leurs conneries..." Si, après ça, le blocage est voté à la majorité lors de la fameuse A.G., on pourra croire au Père Noël...

12:05 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Ligérienne

Politiciens & yellow cake

Les récents débats autour de l'augmentation de salaire de 300% du petit Nicolas m'ont remis en mémoire le refrain d'une chanson que j'écoutais enfant, et dont l'auteur, hélas tombé dans l'oubli, n'était autre que l'excellent Frederik Mey (Reinhardt Mey pour le versant germanophone de sa discographie) :

Qu’y a-t-il de plus beau sur terre
Que d’avoir un ministère,
Et l'esprit de sacrifice
Qui permet d’accumuler les bénéfices ?
Est-il plus belle tâche au monde,
Satisfaction plus profonde,
Que de porter ce fardeau
Sans reproches et sans impôts ?


-----------------------------------

Par ailleurs, j'ai décidé de traduire en anglais, quand j'en trouverai le temps, le texte de Thiéfaine Série de 7 rêves en crash position, inspiré de toute évidence par Dylan (Series of Dreams), & que j'écoutais dans ma turne rue d'Ulm l'hiver 94-95. Non que ce soit un très grand texte, mais c'est une gageure de traduction !