lundi, 21 janvier 2008
Spice of life
SCANNERS s'affiche à l'écran. Je lance l'enregistrement, puis j'éteins le téléviseur, afin de retourner m'asseoir à la table du salon, où trônent pas moins de quatorze livres, qui forment de petites piles, ou qui, ouverts, voire se maintenant ouverts les uns les autres dans une saine camaraderie, m'offrent leurs phrases, leurs colonnes, leurs alignements. Certains poèmes, relus pour la dixième fois, ont un charme diffus. M'agace le métier dont Dana Gioia fait montre, les aspects les plus prévisibles de sa poésie : ainsi, dans The Gods of Winter, le dernier poème de la première section s'intitule "Planting a Sequoia", & le premier poème de la dernière section "Becoming a Redwood". Alors, il est bon de relire "The Next Poem", qui reste si touchant.
-------------- Perdu les traces de tout en me replongeant dans mon vieux volume des poèmes de Spicer, acheté à Cambridge en 1996, je revois très précisément où, oui, dans quelle librairie d'occasion, comme je me rappelle la conversation qui s'ensuivit avec Jean-Pascal, et en m'y replongeant, toute la joie de cette poésie sauvage et vibrante se mêle à la nostalgie d'une époque nevermore. (Toutes les époques sont never more.) --------------
Comme l'impression de patiner à force de tenter les jonglages ne diminue pas, je me dis que la nuit porte conseil (et je l'écris). Mais la nuit a commencé sans moi, et je m'en remets à la lampe.
22:54 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture, Ligérienne
Les commentaires sont fermés.