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dimanche, 31 janvier 2010

5. ‘No Pete’s Vegie Patch for me, thanks’


31 janvier, neuf heures et demie du soir.

 

 

Quelle belle journée, malgré l’humidité. Le soleil s’est montré clément, et éclairait agréablement les bâtisses, même les moins jolies, de l’architecture coloniale des années 1870-1880 – celle qui caractérise les plus attachantes des rues du centre de Hobart. (N’étant pas Flaubert, je me refuse la torture de suer sang et eau pour éradiquer le triple génitif de la phrase précédente. Pour l’édition publiée d’Oz II ?)

Qu’ai-je découvert ? oh, de nombreuses et passionnantes choses. Toutefois, je vais m’en tenir ici à quelques microgrammes : par exemple, Hobart est jumelée avec Brest, dont elle est, effectivement et sous certains angles, la lointaine cousine – une cousine épargnée par la guerre et l’industrialisation à la française. Ou encore : Hobart est la ville natale d’Erroll Flynn, dont elle vient de fêter le centenaire. On peut d’ailleurs voir, de l’extérieur, un certain nombre des lieux où il a demeuré pendant son enfance et son adolescence, on and off. Pas de statue, ou alors je n’ai pas encore suffisamment arpenté les rues de Hobart.

Le déjeuner à l’Annapurna fut excellent, quoiqu’il me soit pénible de déjeuner seul dans un restaurant d’un standing assez marqué (pour la Tasmanie, en tout cas, à coup sûr). J’ai sué mon copieux biryani, tout l’après-midi, au Jardin botanique.

Le Jardin botanique (Royal Botanical Gardens dans le texte), justement, est tout à fait impressionnant, bien entretenu, pas trop envahi par les familles ni par le désir de leur plaire. L’exposition Bees and Other Vectors eût été plus intéressante si elle s’était plus centrée autour de l’histoire des pratiques botanistes du 19ème siècle. En tout cas, c’est ce que j’ai trouvé le mieux conçu.

Bon, je manque de vigueur pour relater ma journée, et le jardin botanique, plus en détail. J’ai dû faire plus de douze kilomètres à pied, sans compter les piétinements. Cela dit, j’ai décidé de me fixer à Hobart pendant encore une semaine au moins, car je veux être là le 8 février pour le match de cricket qui va opposer, au Bellerive Oval (que je ne vois pas de ma chambre), les Tasmanian Tigers à l’équipe de la province de Queensland). Il y a plus de douze ans que je n’ai pas regardé de cricket, et cela me démange avec une régularité suffisante pour en faire un critère valable de mobilité (ou d’immobilité). En revanche, je songe à changer d’hôtel, pour être plus près du centre de Hobart.

Un dernier mot avant d’aller me pieuter, avec lectures. Il y a deux heures, j’ai publié une notule écrite il y a trois jours – que cela me paraît loin, déjà, en un certain sens ! Le système de numérotation commence à correspondre à ce que j’avais envisagé. Mais, si je maintiens un projet d’écriture aussi ambitieux, il va falloir que je bourlingue moins. À suivre…


11:39 Publié dans Oz | Lien permanent | Commentaires (0)

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