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lundi, 21 janvier 2013

La Toile du maître

Une de mes chansons préférées. Bon. Vieillote, sans doute, avec des imperfections.

Mais fondamentalement géniale.

Découverte, comme les autres du même album, en décembre 1991, grâce au vinyle (la réédition de 1972, où ne fugure pas la chanson Pas de pain) de ma tante maternelle. Repiqué sur cassette. La cassette morte, ces albums jamais repris en CD, vive le Web.

Or, j'en découvre aujourd'hui le clip (ou le Scopitone, comme on devait dire, en 1968), qui est tout à fait grotesque. Je ne veux pas parler des effets visuels, ni du « non-jeu de scène » du jeune Gérard Manset (une sorte de Jean-Pierre Léaud sans présence physique), mais du collage de tableaux : la Valse de Severini, principale œuvre montrée dans le clip, est sans doute très bien choisie, d'un point de vue esthétique (le futurisme comme une sorte de mouvement précurseur du pop art ?), mais la chanson parle justement d'une toile qu'on ne peut pas voir, « refusée dans les musées » .

Contresens ?

Apparemment.

À moins que, par un détour complexe, Manset (si c'est lui) n'ait conçu le clip, justement, dans le souci de ne rien illustrer. Ainsi, pour illustrer une chanson sur le grand tableau universel (et en partie imaginaire), il choisit des tableaux réels, ponctuels, sans rapport avec la chanson.

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