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dimanche, 24 mai 2015

Amboise, toujours

Après une matinée grise et fraîche, on aura finalement pu faire un des seuls déjeuners de mai dehors sur la terrasse, et ensuite, après quelques aprties de ping-pong encore, enquiller sur une virée à Amboise. [Ce soir peut-être rebelote, avec un bon repas de fromages très variés, et Chinon Domaine de l'Abbaye Vieilles Vignes 2003.]

Amboise noir de monde.

Amboise lourd de centaines de bousculades.

Pourtant, même à énième visite, sans être le plus époustouflant, toute visite au château d'Amboise reste marquée d'un sceau particulier. L'arrivée par le pont double, les ruelles, la cohue commerçante (particulièrement pénible en ce jour de Pentecôte), la montée au château par la grande rampe — même sans les glycines de la dernière visite —, tout cela marque, à chaque fois.

P1320357.JPGEt il aura fait grand soleil, on s'est crus au printemps... promenade dans les bosquets, rêverie (rapide) près des parterres d'Abd-el-Kader, découverte de l'autre tour cavalière au retour (celle-ci n'était pas accessible au public les autres fois), avec ses dizaines de chapiteaux obscènes ou grotesques, certains très abîmés, tous émouvants cocasses de leur tuffeau.

 

Pour en rester aux recoins ▬ Léonard, Saint-Hubert, François Ier, ont tous leur nom cité et cité encore ▬ pas Charles d'Orléans, qui y mourut le jour de la Saint Odilon (ce n'était pas alors la Saint Odilon).

 

Espargniez vostre doulx actrait,

Et vostre gracieux parler,

Car Dieu scet les maulx qu'ilz ont fait

A mon povre cueur endurer;

Puisque ne voulez m'acorder

Ce qui pourroit mes maulx guerir,

Laissiez moy passer ma meschance,

Sans plus me vouloir assaillir

Par vostre plaisant acointance.

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