vendredi, 19 février 2016
Le vol du pigeon voyageur
Tu te laisses porter par les événements plus que tu n'agis sur eux.
(Mariana, à Eugenio — p. 115)
C'est un faux roman policier, dont le récit finit par épouser la forme du fleuve ou du jardin tels qu'ils caractérisent, selon Zhang, la civilisation chinoise (“le jardin piqué, taillé, le trompe-l'œil”, p. 161). Son protagoniste/enquêteur, Eugenio Tramonti, on le sait quand on a lu auparavant les romans ultérieurs de Garcin, qu'il disparaît à son tour, comme Anne-Laure en Chine. Dans les chapitres XIV et XV, Eugenio visite une partie du chantier de fouilles de l'armée des guerriers de Qi Shin Huangdi, “gigantesque puzzle […] en miettes” (p. 103) sur lequel Garcin revient dans son Itinéraire chinois.
Grâce à ce bref roman, j'ai découvert Yosano Akiko.
10:04 Publié dans Larcins | Lien permanent | Commentaires (0)
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