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jeudi, 18 février 2016

Hors tout

 11 février

6 h 55

Le vent souffle fort. Dans l'âtre crépite de temps à autre, timidement, la bûche calcinée d'hier soir. Le café passe. Sur la route, aussi camions et voitures, à toute allure.

 

9 h

Le jour a fini par se lever. Gris mêlé de bleu très clair au fond, route de Poudenx.

Je n'ai pas faire suivre assez de lecture, sans doute dupé par les quelques livres de C.G. Déjà lus et que j'ai apportés pour ajouter quelques textes aux Larcins.

Ce n'est pas grave : il y a plusieurs livres, ici, dont je ne cesse de différer la lecture.

Tout à l'heure, écrit trois textes pour Artois, à moi, assis dans le canapé, jambes allongées sur la table basse, le coussin bleu entre mes cuisses et le laptop. Cela m'est plus facile, ici, que de chercher à poursuivre 16 en 16, tâche déjà assez compliquée. En revanche, j'ai échangé, sur FB, autour de la forme de la marelle. Si je prends, ces jours-ci, quelques notes pour cette affaire de marelle, ce ne sera déjà pas mal.

 

 

14 février, 6 h 40

Levé depuis 4 h du matin, j'en ai glissé deux mots sur FB, mais pas de spectre, je suis plus fort que ça. Hier, pas écrit une ligne pour les blogs, mais, à l'aube, une retroensa pour les 71 ans de mon père.

 

 

16 février, 8 h 45

Hier matin, dans le laps d'insomnie entre la fin de nuit et l'aurore, j'ai écrit 3 sonnets et 1 rotrouenge. Ce matin, rien. Lu la presse, divers billets de blogs. Hier, rien écrit non plus dans ces carnets. Aujourd'hui, nous allons “rendre” à la médiathèque les livres empruntés, dont Barroco tropical, fini de lire hier à quasi minuit. Ce matin, Burgaudeau étant en congés pour une semaine, j'ai acheté les croissants et les chocolatines – après avoir dû me préparer à dire “chocolatines”, comme je suis aliéné – chez un autre boulanger. Il fait -1° dehors, et 2° dans le garage. Nous allons passer une partie de la journée à Pau. Grand ciel bleu écorné par le volet arraché, au premier étage du taudis d'en face, sur le carrefour.

 

 

 

17 février, 8 h 25

Le buste de Néfertiti demeurera, ainsi sans doute que cette bille tombée par terre, ou les cadres photos au mur, mais bien d'autres objets ici sont plus fragiles : les chaises de la salle à manger qui se déglinguent les unes après les autres, le petit fauteuil en mousse dans lequel O*** ne s'assoit plus depuis déjà plusieurs années mais dans lequel la chatte a décidé de faire, cette semaine-ci, ses siestes et ses nuits, les sandales défoncées que je laisse traîner dehors pour les fois où je dois faire quelques pas, jusqu'au bûcher ou jusqu'à la boîte à lettres, la chemise rouge pâle même que je porte et que je tiens de mon beau-père et que je portais déjà le 27 février 2008 à Sauveterre.

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