lundi, 22 février 2016
Où revenir au vert
Au centre de ces formes insaisissables une tache verte, lumineuse, cristallisait le regard.
(L’autre monde, p. 37)
Nos regards s’étaient mêlés, accrochés, avaient durant quelques secondes que j’aurais voulu ne jamais voir s’achever plongé l’un dans l’autre jusqu’à ce que le renard, ayant vaincu la frayeur qui le paralysait, brusquement fît volte-face et courût vers un sombre taillis, l’éclat roux de son immense queue flottant derrière lui comme la bannière d’une armée victorieuse quittant le champ de bataille.
(L’autre monde, p. 33)
Il faut, pour approfondir le regard, un étendard vert. Mais il faut, pour écrire, être désarmé. Débrouillez-vous avec ça.
10:03 Publié dans Larcins | Lien permanent | Commentaires (0)
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