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dimanche, 15 janvier 2017

ǝésɹǝʌuı ǝɥɔèןɟ

Tellement corrigé de copies, de TP etc., encore depuis trois jours que je suis à peu près incapable de faire un travail sérieux, un peu soutenu, d'écriture par exemple. En effet, l'écriture dans ces carnets verts ou gris me demande un peu d'énergie qui n'ait pas été préalablement consommée par tâches administratives ou ingrates à haute dose. 2017 ne commence pas si bien que ça, alors. En tout cas, je maugrée. C'est plutôt bon signe : vient toujours, régulièrement, un moment où je maugrée.

Dans les carnets gris je tente de reprendre un peu le chantier des Élugubrations, qui est un des projets que je verrais bien aboutir en volume.

Ici, peut-être qu'il faudrait que je m'en tienne, faute de mieux, à un côté plus journal, à moins de me contraindre à continuer le bilan rubrique par rubrique. Même le recyclage de billets pondus à l'emporte-pièce sur Facebook — habituellement une des ressources de ma fainéantise —, je n'ai pu y consacrer de temps. Il y a notamment deux séries de quatramways écrits la semaine dernière et qui se sont déjà enfoncées dans les limbes de mon mur (voilà une métaphore hardie, que permet seule la métaphore du mur sur FB). Faudra attendre l'année prochaine, que la fonction On This Day, si décriée mais que j'aime beaucoup en ce qu'elle supplée mieux que bien ma pauvre mémoire (en faisant resurgir l'autre et le même), les fasse remonter à la surface.

D'ici là, quoi, et tant d'interrogations.

Je me suis aperçu en cours de billet que j'allais écrire un texte complètement creux, tournant à vide sur lui-même, et dont la rédaction prendrait moins de temps que la création des liens. Il y a une semaine aussi (déjà) que je promettais de m'atteler aux sonnets perroquets — rien de fait — tout défait ——— ça

y est : je maugrée : faut fermer boutique !

 

(Billet écrit en écoutant certains des Préludes pour piano de Sulkhan Tsintsadze par Roman Golerashvili.)

 

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