samedi, 30 juin 2018
30 juin 2018
Est-ce que, quand je laisse un fond de café dans la mug, c'est toujours la même quantité, disons 9 ou 13 millimètres par exemple ? Et cette question est-elle vitale un dernier jour de juin ?
07:03 Publié dans Amazone, été arlequin, Aphorismes (Ex-exabrupto), Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 28 juin 2018
Le 3e match
On a raciste qu'on dit l'équipe nippone
Est qualife à la place il a moins carton jaune.
Croivu-je qu'il en a marre à bout ce Cingal
Son nom marabouté semblère à Sénégal.
On avoir éberlué que le Japon perdisse
Et que komeme ils ont faisu la paçadisse.
Tel comme le petit Grégory la besogne
Le Japon s'a beaucoup noyade en la Pologne.
Endroit que j'aime bien y tape du clavier,
Feïssbouc m'est laisse sans un seul like d'Olivier.
21:04 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 juin 2018
26 juin 2018
Hier soir, tôt couché, tombant de fatigué, avec Michaux. Ce matin, trop tôt levé, avec les poèmes de Defalvard.
Pourquoi je n'ai plus la force d'écrire vraiment, depuis tant de semaines. Comme un alcoolique dont la main molle lâcherait le godet de plastique.
07:09 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 juin 2018
Zoologie complexe
On a pentu funiculà funiculì
Plus globule que les œils des douroucoulis.
07:11 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 18 juin 2018
(pas les) Corrigés du bac philo
Grâce aux sujets de philosophie du baccalauréat (séries générales), j'apprends que Schopenhauer et J.S. Mill écrivaient en français...
Nos collègues de philosophie — et les relecteurs (?) du Ministère (?) — ont fait fort.
Suggestion de sujet pour la session 2019 :
Peut-on commenter un texte
quand on ignore ce qu'est un texte ?
15:50 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque, Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 juin 2018
Treize distiques épars (série de juin 2018)
Plus dur ai-je qu'on est de trouve le yéti
Qu'à quoi peuve servir un pot à spaguéti.
On a plus dur de monte le meuble IKEA
Que pronostic de foot par un Nestor kéa.
Mec qu'il a agité très beaucoup du bocal
Clodo Capéo pas opéré kordvocal.
Synesthésiquement la musique fétide
Ç'a le Connemara par les Kids Younaïtide.
On a dur quoique je suis encours t'es à moi
Où qu'on jumeau de rime avecque siamois.
Content-je que je suis arrive à Parthenay
Puis 100 borne que tous les bistrots sont fermay.
On a dur qu'on avait excellent au ballon
Parce car j'ai bogoss et de la mettre au fond. *
Demandu-je moi très qui tapont le corner
Si qu'au pianobretel il ne resté qu'Horner.
Faim-je que je fourmille estomac œsophage
Pourtant que je n'ai pas un gros myrmécophage.
Trop fort qu'il est mon fils pas fait dans la dentèle
Qu'il sache l'aardwolf se disut le protèle.
Étouffont-je presque qu'à l'œdème de Quincke
Que le seul ouakari avait au docteur Quinque.
On a dégueu de laisse un reste de poisson
Qu'on est du nettoyage un caca d'hérisson.
On a bon qu'au coup d'envoi de France Australi
On s'envoye un vouvray avec des taralli.
___________________________________________
* Ce distique est une tentative de traduction d'un distique composé en latin, en respectant les deux principes fondamentaux du ribérysme : solécismes et incohérence.
Praeclaro durum habet pediludio
Quia cur pulcher est tantum Riberyus vir.
08:36 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 juin 2018
16 juin 2018
Lu quelques pages de La Bruyère, de l'Histoire parallèle du cinéma, deux poèmes d'Edna St Vincent Millay, deux nouvelles du n°1 des Lettres de Lémurie, et même achevé, sur le soir, Sang de chien de Savitzkaya. Pourtant, impression tenace, ces temps-ci, à cause du travail mais surtout à cause de moi-même, de ne pas lire ce que je voudrais, de ne pas lire comme il faudrait.
Les vidéos ? nada. Traduire ? nada.
C'est bien vilain, tout ça.
(Au début de ces carnets, en 2005, je ne justifiais pas les textes. Aujourd'hui, je ne me justifie pas.)
23:13 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 juin 2018
15 juin 2018
Pourquoi ne pas recevoir plus souvent, pour ce genre d'occasions qui n'en sont pas, dans la clarté du vouvray et l'obscurité du chèvrefeuille ?
Aurions-nous peur de nous faire trop d'amis ?
23:11 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 14 juin 2018
14 juin 2018
Il y a quelques semaines, j'avouais n'avoir jamais relu Soljenitsyne depuis trente ans, et me proposais de lire au moins un de ses livres brefs avant le centenaire de sa naissance.
Parmi les Russes dont il me reste à découvrir la prose, il y a les nouvelles de Tchekhov. Ça fait x années que je tourne autour. Voici que le Projet Gutenberg publie, en un seul fichier avec liens internes (par recueil et par ordre alphabétique) 233 nouvelles (l'intégrale ?) de Tchekhov en anglais... mais sans jamais mentionner de noms de traducteur ou traductrice : pas une seule fois, alors qu'en plus ces 233 nouvelles en anglais doivent avoir plusieurs traducteurs/rices...
08:18 Publié dans Amazone, été arlequin, Translatology Snippets | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 juin 2018
13 juin 2018
Rien n'est semblable à (je n'ai pas écrit rien ne vaut*) l'excitation qu'il y a à travailler sur une tâche administrative ardue, et à se rendre compte qu'on est toujours aussi rapide, et qu'on trouve efficacement les bonnes solutions, et surtout les bonnes connexions.
* Rien ne vaut la jouissance sexuelle.
22:22 Publié dans Amazone, été arlequin, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 juin 2018
12 juin 2018
Qu'est-ce qu'un youtubeur ?
Vous avez 4 heures.
08:28 Publié dans Amazone, été arlequin, Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 juin 2018
11 juin 2018
Aujourd'hui, à Saintes, pour les obsèques de mon grand-père maternel.
Il est mort le 3 juin ; il allait sur ses 95 ans.
08:20 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 juin 2018
10 juin 2018
Je lis un poème d'Edna St Vincent Millay, “The Road to Avrillé”.
Rien, dans les éléments biographiques que l'on peut glaner sur le Web, ne permet de savoir si ce poème est, même partiellement, autobiographique, ni surtout de quel Avrillé il s'agit : celui de Vendée, celui d'Anjou, ou celui de Touraine ?
De proche en proche, découvre que ce poème a été mis en musique par Richard Pearson Thomas, qui a également composé un cycle de trois chants sur des poèmes d'Edward Lear.
09:26 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 09 juin 2018
Sept distiques sur un lapsus de D.D.
L'équipe les Bleus ils ont vraiment bien lotis
Si que leur entraîneur il a au pilotis.
Pour comme on gagne en Russie à bien les niquet
Je croive qu'on sélectionnut Gérard Piquet.
*
Maximum de respect pour Deschamps son artiche
Bien que multimillions pas refait les ratiches.
*
Goals que Mandanda Areola pis Lloris
Tandis comme Deschamps il est au piLloris.
*
Mec qu'il est au pilotis Deschamps lève-tôt
Où qu'il part en Russie avec 23 poteaux.
*
Astuce que j'ai dit qu'il est lève-tôt mieux
Comme il n'est pas aimé traîner beaucoup au pieu.
*
Lapsus que pilotis Deschamps est humilier
Malgré compte sur Griezmann comme pilier.
09:41 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 08 juin 2018
8 juin 2018
Au déjeuner, sur les bords de Loire, j'observe le bal des sternes.
Un coupe d'aigrettes garzettes est passé, repassé, piétine et déambule sous les arches du pont Wilson. Aussi, un héros cendré qui est apparu, s'est renvolé. On ne compte plus les moineaux, les colverts, qui viennent mendier à tout hasard des miettes aux noceurs de peu assis sur les bancs.
Je ne sais pas dessiner, mais le type qui a décoré l'escalier d'honneur du bâtiment E, au Plat d'Étain, non plus.
18:28 Publié dans Amazone, été arlequin, Moments de Tours, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 juin 2018
7 juin 2018
Il faut le reconnaître, personne ne m'a demandé quand je reprendrai l'écriture de sonnets, ni si les rondels reviendront. Il me faut admettre que je suis seul face à tout ce hasard.
Tricher avec le temps, ce n'est pas possible.
À vieux bourrin, l'or au chanfrein.
Chacun le sait, et pourtant cette mélodie, ces trilles envahissent l'espace, avant le raffut des grues, le vacarme des ouvriers cognant sur le métal, se hélant. C'est la mélodie lourde du temps qui ne passe plus, comme on voit le monde avancer vers sa perte, sa ténèbre.
13:31 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 06 juin 2018
6 juin 2018
La figure tabwa fixe à présent le mur de ses yeux en cauris.
Sorti rue de la Scellerie, soudain j'ai senti le soleil, enfin réapparu, me brûler dans ma veste, dans la touffeur d'un jour chargé de pluie.
Sait-on vraiment pourquoi on écrit ?
Pourquoi j'abandonne le titrage, ce n'est pas bien clair.
23:23 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)