lundi, 30 juillet 2018
30 juillet 2018
Dormir peu, par intermittences, et craindre, levé, de réveiller ceux qui doivent dormir, dans cette bicoque solide mais laide — et surtout surchargée d'éléments de “décoration” affreux —, tout près du chemin Stevenson, après avoir fini de lire le récit de Stevenson, justement, qui se perd dans des considérations historiques passionnantes mais en racontant de moins en moins son voyage, tandis que moi, je commence une phrase à l'infinitif et je la termine en forme déclarative.
De même, je me trouve à écrire des billets dont les titres n'ont aucune originalité. Pour qui a tant réfléchi aux titres et aux formes dans l'œuvre de Dubuffet, c'est moche.
J'écris ces lignes, l'ordinateur posé sur le buffet de la cuisine.
Hier soir, j'ai bu une Riousse, bière brassée non loin, à Mazan l'Abbaye.
07:14 Publié dans Amazone, été arlequin, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 juillet 2018
29 juillet 2018
Dans une randonnée comme celle que l'on fait autour de Saint-Laurent-les-Bains, à la lisière de l'Ardèche et de la Lozère, on regrette à chaque minute ou presque de ne connaître presque rien aux papillons, car ce sont eux qui vous accompagnent, virevoltent sans arrêt autour de vous, ou parfois semblent vous guider, vous devancer. Les arbres eux aussi, mais j'en reconnais quelques-uns.
Une fois gagné le chemin de demi-crête, avant de descendre sur la Tour dont la première édification remonte peut-être aux carolingiens mais qui est de pierre, puis de redescendre sur le village, on traverse, à intervalles réguliers, des cascades miniatures, des torrents paisibles (n'est-ce pas là un oxymore ?), le chemin étant, à ces endroits, recouvert d'une énorme dalle de béton, peut-être parce qu'il n'était plus praticable sans cela, mais quel dommage.
Nous nous sommes arrêtés à l'une de ces cascadelles et avons dérangé un joli passereau, le bec fin et l'œil doux, du jaune sous les plumes de la queue ; j'ai eu à peine le temps de l'observer, et ma seule photographie n'est guère éloquente. En reprenant le guide d'identification, je pense que c'était un Phragmite des joncs, mais il faudra demander à plus compétent que moi, car, à 1.200 mètres, j'ai quelques doutes.
22:24 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 juillet 2018
28 juillet 2018
Il y a toujours mieux à faire que tirer à la ligne, comme on tire les tarots : s'inspecter les sourcils, se couper les ongles, nettoyer un four cradingue, sentir simplement l'air frais sur sa poitrine.
On a traversé un bout d'Aveyron, pas les plus beaux coins.
Toujours pas l'once d'une vidéo, ni d'un long paragraphe.
18:18 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 juillet 2018
27 juillet 2018
C'est la troisième fois que je viens à Albi.
Dans la chambre d'hôtel, une chaleur de serre.
Ce qui m'aura le plus marqué, cette fois-ci, ce sont les jardins de l'archevêché, et ce petit concert surpris d'un quatuor de jazz, dans une cour de briques rouges d'où l'on voyait la tour de Sainte-Cécile.
(Autres visites à Albi : 1981, 1999.)
23:15 Publié dans Amazone, été arlequin, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 juillet 2018
26 juillet 2018
Caravane du Tour de France à Arzacq : paradis de la camelote et du consumérisme vil.
Passage des coureurs.
Puis on repart.
18:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 25 juillet 2018
25 juillet 2018
Rien à raconter, je crois.
Des jours comme celui-ci, il faudrait en profiter pour élucubrer. Ou pour traduire.
Mais je n'ai de ressort pour rien, pas même pour le repos.
Je lis très peu, ces jours-ci.
07:33 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 juillet 2018
24 juillet 2018
Ma mère a fêté ses 70 ans.
Nous y étions, à Cagnotte et Oeyreluy.
15:35 Publié dans Amazone, été arlequin, Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juillet 2018
7 juillet 2018
La maison est au bout d'un long chemin caillouteux, et entourée de lavandes bourdonnantes. Du tilleul résonnent cent crincrins de cigales. Qu'on soit épuisé, ce n'est pas grand chose. Il faudra du temps pour se remettre, et pour reprendre le fil.
Ainsi, c'est l'été arlequin qui prend forme. Sous le soleil battant, attendre nu que poudroie au loin le champ, entre les frustes forêts.
Il reste toujours à dévorer le monde.
19:28 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
Quatrain animalier retrouvé (du 7 juillet 2016)
07:16 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 juillet 2018
Caltez...
Sur quel sommet t'es-tu juchée,
Toi ma Muse, vaille que vaille ?
L'éléphanteau a trébuché
En pourchassant de la volaille.
06:55 Publié dans Mirlitonneries métaphotographiques, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 juillet 2018
5 juillet 2018
Suggestions de lectures croisées à la veille de France/Uruguay :
* Les Chants de Maldoror
* les poèmes de Laforgue et de Supervielle
* la trilogie de Santiago Amigorena (Une enfance laconique, Une jeunesse aphone, Une adolescence taciturne)
06:21 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 juillet 2018
Cale-porte potager
06:54 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 juillet 2018
3 juillet 2018
Au Cameroun, par seule volonté de préserver les intérêts pétroliers, Macron soutient désormais sans ambages la répression sanglante et inique du mouvement sécessionniste dans le NOSO (Nord-Ouest Sud-Ouest). La Françafrique reprend du galon. En soutenant un dictateur génocidaire.
Après ça, Macron peut continuer de critiquer Poutine...
06:57 Publié dans Affres extatiques, Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 juillet 2018
2 juillet 2018
19:59 Publié dans Affres extatiques, Amazone, été arlequin, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)