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samedi, 07 juillet 2018

7 juillet 2018

La maison est au bout d'un long chemin caillouteux, et entourée de lavandes bourdonnantes. Du tilleul résonnent cent crincrins de cigales. Qu'on soit épuisé, ce n'est pas grand chose. Il faudra du temps pour se remettre, et pour reprendre le fil.

Ainsi, c'est l'été arlequin qui prend forme. Sous le soleil battant, attendre nu que poudroie au loin le champ, entre les frustes forêts.

Il reste toujours à dévorer le monde.

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