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vendredi, 31 mars 2023

31032023

Il y a 14 ans, je finissais une journée bien étrange en garde à vue ; ne pas oublier que, déjà en 2009, les arrestations arbitraires existaient afin de faire pression sur des mouvements de contestation pacifiques en montant en épingle des incidents inexistantes – en mentant. La police et le pouvoir n’en sont pas à leurs débuts, même si les frontières de l’acceptable sont sans cesse repoussées, au point que la France est désormais critiquée très vivement pour les dérives systématiques du maintien de l’ordre, et pas seulement par la LDH ou Amnesty, mais aussi par l’ONU, le Conseil de l’Europe, et de nombreux gouvernements alliés (Espagne, Allemagne, Etats-Unis).

Ce soir, à la fin d’un atelier de traduction en visio, une des participantes nous a dit qu’elle avait eu deux heures auparavant des nouvelles indirectes d’un ami embarqué en garde à vue la veille au soir, encore détenu, et qui surtout n’avait pas eu le droit de téléphoner à sa compagne ou à un proche, de sorte que sa compagne et sa famille ne savaient pas s’il avait disparu, était mort etc. On pense, malgré toute la prudence qui s’impose, au Chili de Pinochet, à l’Espagne de Franco.

 

22:00 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

En fait, je n'ai jamais compris pourquoi vous n'aviez pas porté plainte pour violence policière.

Écrit par : Fred | mardi, 18 avril 2023

Je l'avais fait. Comme la police a porté plainte contre moi, ça s'est terminé en non-lieu de part et d'autre (ou plus exactement en abandon des poursuites à mon encontre, assorti d'un rappel à la loi).

Écrit par : GC | dimanche, 23 avril 2023

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